thesis

Protéines V des henipavirus : caractérisation, interaction avec DDB1 et transitions de phases

Defense date:

Oct. 29, 2018

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Institution:

Aix-Marseille

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

In order to counteract the human interferon-mediated response, viruses have developed various strategies. One such a strategy, which is shared by several paramyxoviruses, consists in hijacking the cellular ubiquitin ligase E3 complex to promote the rapid degradation of STAT proteins. This activity relies on the ability of the viral V protein to bind DDB1, a component of the ubiquitin ligase E3 complex, thereby putting the latter in contact with STAT proteins. The interaction between V and DDB1 is therefore a promising target for antiviral strategies aimed at counteracting the ability of these viruses to escape the host innate immune response. The Nipah (NiV) and Hendra (HeV) viruses are biosafety level 4 human pathogens belonging to the Henipavirus genus within the Paramyxoviridae family. The objective of my thesis was to assess and characterize the ability of Henipavirus V proteins to interact with DDB1 as a first step towards the development of inhibitors that could be used in antiviral approaches. The V protein, whose sequence is conserved in NiV and HeV, is composed of two domains: an N-terminal disordered domain, called PNT, and a C-terminal zinc-finger domain (ZnFD).

Abstract FR:

Pour contrecarrer la réponse humaine médiée par l'interféron les virus ont développé diverses stratégies. Chez les paramyxovirus, l’une de ces stratégies consiste à détourner le complexe cellulaire de l’ubiquitine ligase E3 pour favoriser la dégradation rapide des protéines STAT. Cette activité repose sur la capacité de la protéine virale V à lier DDB1, un composant du complexe ubiquitine ligase E. L'interaction entre V et DDB1 est donc une cible prometteuse pour des stratégies antivirales visant à neutraliser la capacité de ces virus à échapper à la réponse immunitaire innée de l'hôte. Les virus Nipah (NiV) et Hendra (HeV) sont des pathogènes humains de classe 4 appartenant au genre Henipavirus dans la famille des Paramyxoviridae. L'objectif de ma thèse était d'évaluer et de caractériser la capacité des protéines V des henipavirus à interagir avec DDB1 en tant que première étape vers le développement d'inhibiteurs qui pourraient être utilisés comme antiviraux. La protéine V comporte un domaine N-terminal désordonné (PNT), et un domaine C-terminal à doigts de zinc (ZnFD).