thesis

Caractérisation des gènes impliqués dans le paludisme gestationnel

Defense date:

Jan. 1, 2009

Edit

Institution:

Paris 5

Disciplines:

Abstract EN:

PAM is due to P. Falciparum parasite that adhere to placenta via their VSA. This work aimed to characterize parasite population dynamics in a cohort of pregnant women. The observed interaction between the ability of recognition of VAR2CSA DBL5ε by serum from women with distinct parity confirmed the hypothesis that some Plasmodium variants preferentially infect primigravidae rather than multigravidae. The subsequent molecular typing of parasite from blood samples obtained during pregnancy and at delivery targeting the msp2 and 5 microsatellites demonstrated that some genotypes are able to persist over several weeks in a pregnant women and found at delivery in the placenta, whereas others are rapidly cleared. In primigravidae, the complexity of the placental infection was associated with occurrence of low birth weight. The results also reveal the ability of some parasite genotypes to persist over several weeks and, still found in the placenta at delivery particularly when the host anti-VAR2CSA antibody level is low. Some PAM parasite can harbour more than one var2csa gene copy in their genome, the consequence of which is still unknown. Sequence analysis and three-dimensional modeling reveals a relative high conservation of the DBL5ε and that, polymorphic areas in this domain concentrate in flexible loops and exposed helices. Presence of surface exposed invariant residues in this VAR2CSA immunodominant domain, suggest its potential interest in vaccine strategies aiming at inducing broaden antibody reactivity

Abstract FR:

Le PG est causé par des parasites de P. Falciparum adhérant au placenta grâce à des VSA. Ce travail a eu pour but de mieux les caractériser grâce au suivi d’une cohorte de femmes enceintes. L’interaction observée dans le niveau de reconnaissance du domaine DBL5ε de VAR2CSA par les sérums des primi et multigestes conforte l’hypothèse de variants parasitaires infectant la femme enceinte en fonction du rang de parité et donc du niveau d’immunité spécifique. Il semblait important de caractériser la dynamique de ces populations parasitaires et son impact sur la typologie moléculaire de VAR2CSA. Cette dynamique a été déterminée grâce au génotypage msp2 et de 5 microsatellites sur des prélèvements réalisés au cours de la grossesse et à l’accouchement. Nous avons montré pour la première fois que certains parasites sont capables de persister plusieurs semaines chez une femme enceinte, d’autres sont rapidement éliminés. Les génotypes persistants sont associés à un plus faible taux d’anticorps anti-DBL5ε à l’inclusion. Chez les primigestes, la complexité de l’infection placentaire est associée à un faible poids de naissance de l’enfant. Il apparaît que certains parasites infectant la femme enceinte peuvent posséder plus d’une copie de var2csa dans leur génome. Le domaine DBL5ε présente une alternance de zones conservée et variable avec un taux moyen d’homologie de 85%. Les positions variables sont retrouvées dans les boucles non structurées et les parties exposées des hélices du domaine DBL5ε. La présence de zones conservées dans ce domaine immunodominant de VAR2CSA suggère son potentiel intérêt dans les stratégies de vaccination et d’induction d’une réponse immune pan-réactive