Abstract FR:

La relation entre les types écologiques lombriciens, la structure des réseaux de galeries et leur influence sur le sol n'a pas été pleinement engagée étant donné la difficulté technique pour appréhender le comportement des lombriciens et les structures qu'ils créent dans le sol. Cette thèse expose différents outils, propres à confirmer ou infirmer la classification usuelle des lombriciens, qui ont montré (i) la spécificité des réseaux de 3 espèces suite à la reconstitution 3D de réseaux. (ii) la spécificité de leurs comportements par la reconstitution de la trajectoire d'individus radio-marqués. Le principal résultat montre que des précisions dans la classification des lombriciens pourront être à l'origine d'un réajustement de la typologie actuelle. Cette thèse a également mis au point (i) la simulation informatique de la variabilité des réseaux et des comportements qui en sont à l'origine, (ii) la modélisation du transfert de l'eau comme exemple d'impact fonctionnel. La quantification et la modélisation de rôles distincts entre groupes lombriciens pourraient être à l'origine de campagnes d'introductions de tels groupes fonctionnels identifiés comme remplissant des fonctions complémentaires dans les sols.