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Facteurs limitants de la consommation maximale d'oxygène en hypoxie aiguë chez des athlètes entraînés en endurance et chez des sédentaires

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Jan. 1, 2007

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Institution:

Paris 13

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Abstract FR:

Les facteurs limitants de la consommation maximale d’O2 (VO2max) en hypoxie aigue modérée (HAM) ne sont toujours pas définis. Les divergences portent sur la part relative du transport de l’O2 par le sang et de la diffusion de l’O2 jusqu’aux tissus. Nous avons cherché à savoir quelles étapes du transport de 1’O2 représentent un facteur limitant de la VO2max en HAM chez les sédentaires et entraînés en endurance (hommes et femmes). 32 entraînés et 31 sédentaires ont réalisé des épreuves d’effort progressif sur ergocycle en normoxie et en hypoxie simulée normobare (1000, 2500 et 4500m). VO2max baisse à partir de 1000m par rapport au niveau de la mer chez tous les sujets. Cette baisse est plus importante chez les entraînés que chez les sédentaires à 4500m chez les hommes et à partir de 2500m chez les femmes. Ceci s’explique par: Le transport maximal d’O2 (Qa O2max) est un facteur limitant majeur de la VO2max en HAM. QaO2max diminue plus en HAM chez les entraînés que chez les sédentaires du fait de leur désaturation artérielle en O2 plus importante ce qui explique en grande partie la chute plus importante de VO2max chez cette population. L’extraction tissulaire en O2 (O2ERmax) augmente à 4500m chez les deux populations, ce qui compense en partie la baisse de QaO2max. Cependant, cette compensation est plus difficile chez les sujets entraînés dont O2ERmax de normoxie est proche du maximum. A 4500m, la P ⊽ O2max des entraînés est proche de zéro et ne peut plus compenser la baisse de SaO2max. O2ERmax représente un facteur limitant important de la VO2max chez les entraînés en HAM, en particulier à 4500m. De plus, les faibles valeurs de P ⊽ O2max des entraînés favorisent la désaturation artérielle en O2 via la diffusion pulmonaire. Les paramètres ventilatoires représentent également un facteur limitant de la VO2max chez les entraînés à 4500m. La limitation de la VO2max en HAM est donc multifactorielle : les étapes successives du transport de l’O2 ne doivent pas être considérées indépendantes mais comme interagissant les unes sur les autres.