Cryoconservation du tissu ovarien chez oryctolagus cuniculus, Felis catus et Bos taurus : application à la sauvegarde des ressources génétiques animales
Institution:
Lyon 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Ovarian tissue cryopreservation allows to preserve simultaneously and without any stimulation, thousands of follicles of the ovarian stock. In the animals, it could contribute to preserve the genetic resources. Nevertheless, the use of this tool needs to define a freezing process adapted to the different cellular types of the ovarian tissue and adapted to the characteristic of each species. The aim of our study was to evaluate the effects of different chemo-physical parameters that could influence the results of the slow freezing of the ovarian tissue in the doe rabbit, in the cow and in the queen. Next, freezing protocol will be validated only by births after cryopreserved ovarian tissue graft. After the validation of the evaluation process to appreciate the follicular quality in each species, we defined a protocol for the doe rabbit ovaries and we proposed an adapted equilibration process. The use of a fractional experimental design allowed to show the major influence of the freezing rate in the doe rabbit, of the nature of the penetrating and the non penetrating cryoprotective agents in the doe rabbit and in the cow and finally, of the cellular surfactant in the cow. In the doe rabbit, the ovarian tissue frozen according to a post-seeding freezing rate at 0. 3°C/min in a freezing solution composed with propylen glycol and trehalose was at the origin of successive births. In the queen and in the cow, propylene glycol seems to be more adapted than dimetylsulfoxide, but another study will be necessary before to propose an affective ovarian tissue freezing process in these two species
Abstract FR:
La cryoconservation du tissu ovarien permet de conserver simultanément les milliers de follicules de la réserve ovarienne. Chez l’animal, elle pourrait constituer un outil de conservation des ressources génétiques. Cependant, l’application de cette technique nécessite la mise au point d’un protocole de congélation adapté aux différents types cellulaires composant le tissu ovarien et aux particularités de chaque espèce. L’objectif de notre étude était d’évaluer les effets de différents paramètres physico-chimiques susceptibles d’influencer la réussite de la congélation lente du tissu ovarien de lapine, de vache et de chatte, puis de proposer un protocole de congélation validé par l’obtention de naissances après greffe de tissu ovarien congelé/décongelé. Après avoir validé les méthodes d’appréciation de la qualité des follicules pour chaque espèce, nous avons défini un protocole de transport des ovaires de lapines et proposé un processus d’équilibration adapté. L’utilisation des plans d’expériences factoriels fractionnaires a permis de mettre en évidence l’influence majeure de la cinétique de congélation chez la lapine, de la nature des cryoprotecteurs pénétrants et non pénétrants chez la lapine et chez la vache et du surfactant cellulaire chez la vache. Chez la lapine, le tissu ovarien congelé selon une cinétique post-seeding à 0,3°C/min en présence de propylène glycol et de tréhalose est à l’origine de naissances successives. Chez la chatte et chez la vache, le propylène glycol semble plus adapté que le diméthylsulfoxide, mais d’autres essais seront nécessaires avant de pouvoir proposer un protocole de congélation efficace chez ces deux espèces.