thesis

Mise au point des techniques de quantification génomique des variants VIH-1 groupe O et VIH-2 : Applications in vitro et ex vitro

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Rouen

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

We developed techniques of real time PCR which make it possible to quantify the plasmatic RNA and the DNA HIV of the variants HIV-1 group O anf HIV-2. We applied these techniques to the study of viral multiplication. To compare the early stages of the multiplication cycle of HIV-1 group M and HIV-2, we made the techniques of PCR comparable by synthesizing plasmids containing the fragments amplified during both PCR HIV-1 and PCR HIV-2. We quantified total HIV DNA and DNA circular forms with 2-LTR during kinetics of infection. The kinetics show that HIV-2 produces less DNA than HIV-1, which shows that HIV-2 is less effective during the entry and/or reserve transcription. We also note that the 2-LTR forms are more frequent in the case of HIV-2 infection. The quantification of total HIV DNA on samples coming from untreated patients infected by HIV-1 or HIV-2 confirms the in vitro results : there is a significant difference between DNA viral loads among patients having more than 300 CD4/µl.

Abstract FR:

Nous avons développé des PCR en temps réel qui quantifient l'ARN plasmatique des variants VIH-1 groupe O et VIH-2. Ces techniques ont été appliquées à l'étude des étapes précoces du cycle de multiplication du VIH-1 et du VIH-2. Nous avons rendu comparables entre elles les PCR grâce à la synthèse de plasmides contenant les fragments amplifiés lors des PCR VIH-1 et des PCR VIH-2. Nous avons ensuite quantifié l'ADN VIH total et les formes à 2LTR au cours de cinétiques d'infection. Les cinétiques montrent que VIH-2 produit moins d'ADN que VIH-1, traduisant une moindre efficacité du VIH-2 au niveau de l'entrée et/ou de transcription inverse. Nous notons aussi une production plus importante des formes à 2LTR lors de l'infection par VIH-2. La quantification de l'ADN total sur des cellules de patients infectés par VIH-1 ou VIH-2 et non traités confirme ces résultats : il existe une différence significative entre les charges virales ADN des patients ayant plus de 300 CD4/µl.