Identification de kinases cellulaires impliquées dans l’entrée et la réplication du virus de l’hépatite C
Institution:
Rennes 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The hepatitis C virus (HCV) chronically infects ~170 million people worldwide and is responsible for life-threatening liver diseases such as cirrhosis and hepatocellular carcinoma. No vaccine is available and current treatments have limited effectiveness. Understanding the interactions between host and pathogen will define new therapeutic targets. In this context, the objective of my PhD thesis was to identify cellular factors involved in the HCV spread. Our strategy was to analyze the impact of the extinction of individual cellular genes on the susceptibility of cells to HCV infection. Our results have shown that the partial knockdown of genes involved in clathrin mediated endocytosis protected cells from infection. Furthermore, we also found that a decreased expression of phosphatidylinositol 4-kinase type III-α (PI4KIIIα) could prevent the entry of viruses into cells. Additional experiments performed on different PI4Ks family members showed that the expression levels of PI4KIIIα and β in cells not only influenced the cell susceptibility to HCV infection but also their ability to ensure the HCV replication. Conversely, the PI4KIIα and β did not seem to be involved in any stage of the HCV life cycle. We also demonstrated that the HCV dependency to PI4KIIIs vary depending on the viral genotype. Finally, my researches revealed that the kinases PI4KIIIα and β represent new interesting therapeutic targets for viral hepatitis C.
Abstract FR:
Le virus de l’hépatite C (VHC) infecte de façon chronique près de 170 millions de personnes à travers le monde. Aucun vaccin n’est disponible et les traitements actuels ont une efficacité limitée. La compréhension des interactions entre l’hôte et le pathogène permettra de définir de nouvelles cibles thérapeutiques. Dans ce contexte, l’objectif de mes travaux de thèse était d’identifier des facteurs cellulaires indispensables à la propagation du VHC. Notre stratégie a consisté à analyser l’impact de l’extinction individuelle de gènes cellulaires sur la susceptibilité des cellules à l’infection par le VHC. Nos résultats ont démontré que l’inhibition de l’expression de gènes impliqués dans l’endocytose dépendante de la clathrine protégeait les cellules de l’infection. Par ailleurs, nous avons également découvert qu’une diminution de l’expression de la phosphatidylinositol 4-kinase type III-α (PI4KIIIα) permettait de prévenir l’entrée du virus dans les cellules. Des expériences supplémentaires démontrèrent que les niveaux d’expression des PI4KIIIα et β dans les cellules influençaient non seulement la susceptibilité des cellules à l’infection par le VHC mais également leur capacité à assurer la réplication virale. A l’inverse, les PI4KIIα et β ne semblent impliquées dans aucune étape du cycle biologique du VHC. Nous avons également pu démontrer que le niveau de dépendance du VHC vis-à-vis des PI4KIIIs variait en fonction du génotype viral. Au final, mes travaux de thèse révèlent que les kinases PI4KIIIα et β représentent de nouvelles cibles thérapeutiques intéressantes pour les hépatites virales C.