thesis

Distribution de la drilosphère lombricienne et caractérisation bio-physique des faciès de bioturbation sous gradient de désintensification du travail mécanique des sols

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Rennes 1

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L’objectif de la thèse est de développer une approche de caractérisation de la drilosphère lombricienne qui soit transférable vers des contextes agricoles variés. Notre étude a été mené en Bretagne sur un dispositif expérimental comparant trois modes de gestion des sols (Labour, travail superficiel, et semi direct), associés à deux modes de fertilisation (minérale ou organique). Le concept de « faciès » est introduit afin de définir les entités morphologiques de surface observable sur un profil pédologique, dont les processus structuraux ont une origine anthropique, biologique ou pédoclimatique. Nous présentons ainsi une typologie de 11 faciès (dont 7 d’origine lombricienne) confortée par une approche micromorphologique. Via la cartographie des profils pédologiques, les distributions de faciès sont comparées afin de déterminer les filtres environnementaux affectant la bioturbation lombricienne. Nous avons également étudié les caractéristiques chimiques (C, N) et les strutures des communautés bactériennes (diversité d’ADN) des faciès. Nos résultats indiquent que l’intensification du travail du sol affecte fortement l’organisation spatiale des faciès de bioturbation. En revanche, le mode de fertilisation qui conditionne pourtant les communautés lombriciennes, ne modifie pas la distribution des faciès de bioturbation. Ces résultats indiquent une implication majeure des processus pédoclimatiques sur l’évolution temporelle et spatiale des biostructures lombriciennes. Les approches de biologie moléculaire confirment l’influence des activités lombriciennes sur les structures de communautés bactériennes. La caractérisation des faciès institue de nouveaux indicateurs de qualité des sols et permet appréhender in situ les activités lombriciennes d’un sol.