Expression du recepteur des glucocorticoides dans l'encephale et l'hypophyse de truite arc-en-ciel (oncorhynchus mykiss) : relations avec les circuits neuroendocriniens controlant l'axe gonadotrope
Institution:
Rennes 1Disciplines:
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Le stress chronique est connu pour exercer des effets negatifs sur la reproduction des vertebres, mais les mecanismes moleculaires mis en jeu restent mal definis. Afin d'identifier les sites potentiels d'action du cortisol sur les circuits neuroendocriniens controlant l'axe gonadotrope chez la truite arc-en-ciel (oncorhynchus mykiss), nous avons dans un premier temps etudie la distribution precise des sites d'expression du recepteur des glucocorticoides de truite (rtgr) dans le cerveau et l'hypophyse par hybridation in situ et immunohistochimie. Les ribosondes marquees au #3#5s et les anticorps correspondent a des fragments du domaine hypervariable a/b du rtgr. Une distribution semblable des sites d'expression des messagers et de la proteine a ete mise en evidence dans l'ensemble du cerveau, en particulier dans l'aire preoptique, l'hypothalamus mediobasal et dans le lobe anterieur de l'hypophyse. Dans un deuxieme temps, l'expression du rtgr dans les neurones a gnrh de saumon (sgnrh) et a dopamine, respectivement stimulateurs et inhibiteurs de la gonadotrophine maturante gth2 (lh-like) a ete recherchee par double immunohistochimie. Une sous-population de neurones a sgnrh et de neurones a tyrosine hydroxylase de l'aire preoptique antero-ventrale expriment systematiquement le rtgr, ainsi que la totalite des cellules a gth1 (fsh-like) et a gth2 de l'hypophyse. Des doubles marquages ont egalement mis en evidence la co-expression frequente du recepteur de l'stradiol (rter) avec le rtgr, fournissant un support morphologique a des interactions moleculaires potentielles entre ces deux facteurs de transcription ligand-dependants. Dans un troisieme temps, afin d'etudier les effets du cortisol sur l'expression du sgnrh, des experiences in vivo et in vitro ont ete initiees. Cependant, a ce stade, ni la co-transfection d'une lignee cellulaire a gnrh (gn11) avec le rtgr et un gene rapporteur sgnrh-luciferase, ni des implants de cortisol, n'ont permis de conclure a un effet quelconque du cortisol sur l'expression du sgnrh. Ces resultats demontrent neanmoins que le cortisol peut interferer avec la synthese et la liberation des gonadotrophines a de multiples niveaux et fournissent les bases a des recherches futures tant au niveau physiologique que moleculaire.