Construction et expression de vecteurs rétroviraux portant l'ADNc du gène de l'adénosine déaminase (ADA) humaine et l'ADNc du gène de l'IFN-beta murin pour le développement et l'amélioration de stratégies de thérapies géniques
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
Des stratégies de thérapie génique sont en cours d'étude pour le traitement de maladies humaines. Ce type de thérapie s'adresse en premier lieu aux anomalies héréditaires récessives causées par la déficience en un gène unique dont le traitement nécessite l'addition du gène normal, mais pourrait être utilise également pour le traitement de cancers, de leucémies ou de maladies infectieuses. Le recours aux modèles animaux est indispensable pour : 1) juger directement de l'efficacité du transfert de gènes in vivo; 2) explorer les effets biologiques et potentiellement thérapeutiques de molécules exprimées à des niveaux physiologiques ou non physiologiques; 3) améliorer la méthodologie qui sera finalement appliquée à l'homme. Nos travaux s'inscrivent précisément dans le cadre du développement et de l'amélioration de modèles animaux murins. Étant donné les propriétés antivirales de l'interféron (IFN), nous développons une approche de thérapie génique basée sur l'expression constitutive de l'IFN dans les cellules hématopoïétiques et dirigée contre les maladies virales fatales à évolution lente et chronique comme le sida. D'autre part, nous nous intéressons à une maladie génétique héréditaire causée par la déficience en un gène unique codant pour l'adénosine déaminase (ADA); le dysfonctionnement de ce gène entraine une immunodéficience combinée sévère (SCID) chez l'homme. Aussi, la seconde partie de nos travaux concerne l'amélioration de la technologie relative à l'expression du gène codant pour l'ADA humaine dans les cellules hématopoïétiques in vivo, dans un modèle murin. L’approche commune à ces deux projets repose sur l'expression des ADNc (ADN complémentaires) des gènes codant pour l'IFN-beta murin et l'ADA humaine dans les cellules hématopoïétiques par l'intermédiaire de vecteurs rétroviraux.