thesis

Production in vitro d'embryons de cervidés mise en évidence d'un effet paternel au début du développement de l'embryon caractérisation à l'aide du modèle bovin

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Tours

Disciplines:

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Abstract FR:

L'évaluation de la capacité de développement des spermatozoïdes fécondants devrait permettre de choisir les semences pouvant potentiellement augmenter le nombre de blastocystes produits in vitro. Nous avons d'abord défini des conditions standards de production in vitro chez le cerf sika du Japon (cervus nippon nippon) et le cerf élaphe (cervus elaphus) à partir de protocoles utilisés chez les ruminants domestiques. Le rendement de blastocystes peut varier en fonction de la semence utilisée alors que les pourcentages d'ovocytes fécondés sont identiques. Des travaux réalisés sur des ovocytes bovins fecondés in vitro par des semences de taureaux produisant des pourcentages différents de blastocystes (bonne ou mauvaise fertilité in vitro) ont permis de lier la capacité de développement à des événements suivant la fécondation. Le début de la réplication de l'ADN (phase s) dans les deux pronoyaux puis le premier clivage sont plus précoces quand les ovocytes sont fécondés par une semence permettant un pourcentage élèvé de blastocystes. L'effet paternel observé détermine l'entrée en réplication des deux pronoyaux pendant la phase G1 qui précède l'entrée en phase S. Apres fécondation in vitro d'ovocytes bovins depellucidés avec différents lots de semences de cervidés, nous avons observé que le spermatozoïde de cerf dirige l'entrée en première phase S des deux pronoyaux et qu'il existe également un rapport entre le moment d'entrée en première phase S et le rendement de blastocystes obtenus. Chez les bovins, la caractérisation de cet effet paternel montre que la formation du pronoyau mâle s'accompagne d'une forte augmentation de la voie des pentoses phosphates après fécondation avec des taureaux de bonne fertilité in vitro. L'effet paternel observé déterminerait donc le moment de l'entrée en première phase S sur les deux pronoyaux et ainsi le rendement de blastocystes par le biais de facteurs issus du métabolisme glucidique. En stimulant artificiellement le métabolisme glucidique après fécondation avec des mâles de mauvaises fertilité, l’amélioration du taux de blastocystes serait dons envisageable.