Abstract FR:

L'objectif de ce travail était d'étudier les effets de l'entrainement et du désentrainement chez l'enfant. Trente footballeurs (12-13 ans) ont participe a l'étude. Ils ont ete divises en 3 groupes : saut (gs), vélo (gv) et témoin (gt). Gs s'est entrainé en sauts de type pliométrique et gv en sprints sur ergocycle. Apres 10 semaines, ils ont observé un arrêt de 8 semaines, durant lesquelles, les sujets continuent uniquement la pratique du football. Une épreuve de force-vitesse sur ergocycle, des tests de sauts sur ergojump (squat jump ou sj ; countermovement jump ou cmj ; drop jump ou dj et test de sauts repetes sur 15 secondes), un test de détente horizontale (dh) et des tests de course de vitesse (20, 30, 40 m et navette) ont été realises avant et après entrainement, et après arrêt de l'entrainement spécifique. Avant entrainement, excepte le % de graisse, les paramêtres anthropométriques étaient similaires dans les trois groupes. Apres entrainement, gs améliore la puissance sur ergocycle et la puissance sur ergojump (p < 0,01), les performances au sj (p < 0,05), au cmj (p < 0,01), au dh (p < 0,05) au test de vitesse sur 20 m et navette (p < 0,05). Gv améliore la puissance sur ergocycle (p < 0,05) et les performances au cmj et au dh (p < 0,05 respectivement) et au test de vitesse navette (p < 0,05). Gt n'observe aucune amélioration de performance. Après arrêt de l'entrainement spécifique, les performances de gs et gv plafonnent, tandis que le gt améliore la puissance maximale sur ergocycle (p < 0,05). Les résultats mettent en évidence les effets de l'entrainement chez l'enfant (adaptations neuromusculaires). Le maintien des gains de performances aprés arrêt de l'entrainement spécifique serait essentiellement du à la poursuite