Etude du transport retrograde de la sous-unite b de la toxine de shiga entre les endosomes precoces et le reseau trans-golgien
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
Les toxines de la famille de la toxine de shiga (stx) penetrent dans la cellule en parcourant la voie dite retrograde, qui va de la membrane plasmique, via les endosomes, le reseau trans-golgien (rtg), et l'appareil de golgi, vers le reticulum endoplasmique (re), a partir duquel elles exercent leur activite toxique. Dans des cellules hela incubees a basse temperature (19\c), la sous-unite b de la stx, la stxb, s'accumule dans les endosomes precoces, a partir desquels elle n'accede plus au rtg, ce qui m'a permis de m'interesser plus precisement a l'une des etapes importantes de la voie retrograde : le transport des endosomes au rtg. Une premiere etude, morphologique et cinetique, montre que la stxb est transportee vers le rtg directement a partir des endosomes precoces de tri/recyclage. A 19\c, la stxb est en partie segregee de marqueurs destines a la voie tardive d'endocytose. Lors d'un passage a 37\c, elle accede rapidement et massivement au rtg puis aux saccules de l'appareil de golgi, sans etre detectable a aucun moment dans les endosomes tardifs. Ce transport est affecte par des drogues perturbant le transport vesiculaire de l'endocytose tardive, mais pas par la brefeldine a, qui perturbe la voie de biosynthese/secretion. La voie de transport directe ainsi mise en evidence est egalement empruntee par la proteine cellulaire tgn38. La reconstitution du transport des endosomes au rtg de la stxb dans des cellules permeabilisees m'a permis d'analyser en detail les mecanismes moleculaires impliques. Dans ce systeme acellulaire, le transport de la stxb est actif, dependant du cytosol, de cinetique comparable a celle observee dans des cellules intactes, dependant de cinq recepteurs snare, une famille proteique classiquement impliquee dans les evenements de fusion membranaire specifique, des manteaux vesiculaires de type clathrine/ap1, de la petite gtpase rab6a, et des microdomaines lipidiques de type raft.