thesis

Comprendre, cibler et éliminer les lymphocytes B autoréactifs au cours du lupus : vers une application thérapeutique des nanotubes de carbone comme vecteurs de peptides bioactifs

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Strasbourg

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Systemic lupus erythematosus is considered as a B cells disease. Therefore, we decided to design an therapeutic strategy aiming at specifically suppressing pathogenic autoreactive B lymphocytes. This strategy is based on the use of carbon nanotubes in order to deliver two types of molecules: one is a peptide derived from a major lupus autoantigen and will allow us to target B cells to be eliminated via their antigen surface receptor; the other one will harbor a proapoptotic activity, leading to cell death. The use of functionalized carbon nanotube as carrier has been validated because of their absence of effect on immune cells in vitro. The Nterminal region of histone H2B represents a preferential target for autoantibodies in lupus mice and is implicated in the development of lupus pathology. It will be the target molecule. I could highlight CXCR3expressing, pathogen IgGproducing plasma cell population that can migrate in the inflamed kidneys where they can contribute to lesions.

Abstract FR:

Le lupus érythémateux disséminé est connu comme un syndrome impliquant les lymphocytes B. Nous avons donc imaginé une stratégie thérapeutique délétant spécifiquement les cellules B autoréactifs et basée sur l'utilisation des nanotubes de carbone servant à covectoriser deux types de molécules: l'une dérivée d'un autoantigène majeur de la réponse lupique permet le ciblage des cellules à éliminer via leur récepteur antigénique de surface, l'autre possédant une activité apoptogène induit la mort des cellules. J'ai validé l'utilisation de nanotubes de carbone fonctionnalisés comme vecteurs, car sans impact sur le système immunitaire in vitro. La région Nterminale de l'histone H2B est reconnue par les autoanticorps des souris lupiques et est impliquée dans la pathologie. Elle sera donc la molécule cible. Des plasmocytes exprimant le récepteur CXCR3 et produisant des IgG pathogènes ont été caractérisé et sont capables de migrer dans les reins pour contribuer à la destruction de l'organe.