thesis

Etude de facteurs génétiques susceptibles d'influencer l'infection par les lentivirus

Defense date:

Jan. 1, 2005

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Institution:

Toulouse 3

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Host genetic factors greatly influence the disease progression in human and primates infected with HIV (Human Immunodeficiency Virus) or SIV (Simian Immunodeficiency Virus). We studied the polymorphism of chemokine genes and chemokine receptor genes in human and we showed that these polymorphisms did not influence the virological response to antiretroviral treatment. We also showed that these genes are polymorphic in the eight primate species we studied. We analyzed the polymorphism of blood group glycosyltransferases in HIV-infected patients and we observed that the frequency of Lewis positive individuals was lower among HIV-infected patients than among healthy controls. This could suggest a protective effect of Lewis antigens against HIV infection. Finally, we analyzed the gene expression of human and chimpanzee CD4 T cells infected in vitro by HIV and we identified genes that could explain the resistance of chimpanzee to HIV induced disease.

Abstract FR:

Chez l'homme et les primates, les facteurs génétiques de l'hôte influencent fortement la sévérité de l'immunodéficience provoquée par les lentivirus VIH humains ou SIV simiens. Notre étude du polymorphisme des gènes de chémokines et de leurs récepteurs chez l'homme révèle que ces gènes n'influencent peu ou pas l'évolution de la maladie traitée. Ces gènes sont polymorphes dans les huit espèces de primates que nous avons étudiées. En dehors des gènes de chémokines et de leurs récepteurs, nous avons étudié, chez l'homme, l'impact du polymorphisme des glycosyltranférases de groupes sanguins et découvert que la fréquence des sujets Lewis positifs était abaissée chez les patients VIH+ par rapport aux témoins, suggérant un rôle protecteur des antigènes Lewis vis-à-vis de l'infection par le VIH. Enfin, la comparaison de la modulation de la transcription génique entre les lymphoblastes CD4+ d'homme et de chimpanzé soumis à l'infection par le VIH-1 nous a permis d'identifier des gènes candidats susceptibles d'être impliqués dans la résistance du chimpanzé à la progression vers l'immunodéficience induite par les VIH.