Marqueurs de Susceptibilité, de Sévérité de la Polyarthrite Rhumatoïde et de la Réponse des Inhibiteurs du TNFα au cours de la Polyarthrite Rhumatoïde
Institution:
Lyon 1Disciplines:
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Tout d’abord, nous avons confirmé l’association entre l’épitope partagé (EP) et la susceptibilité de la polyarthrite rhumatoïde (PR). La détermination de l’EP qui correspond à certains allèles de l’HLA-DRB1, a été réalisée par ELOSA (Enzyme Linked Oligo Sorbent Assay). Les allèles de l’HLA-DRB1 ont été classés par ordre croissant en fonction de leur association avec la PR à l’aide d’un modèle Bayésien de partition. Ce classement confirme la théorie de l’EP avec un effet dose. Les allèles codant pour l’EP sont plus rares en Syrie qu’en France, mais ils ont un effet plus important sur la susceptibilité et la sévérité qu’en France. La susceptibilité de la PR fait également intervenir des facteurs hormonaux comme en témoigne un cas de PR survenue lors d’un traitement par anti-aromatase pour un cancer du sein. Nous avons également évalué l’effet de l’EP sur la sévérité de la PR. L’EP a été retrouvé associé à la destruction articulaire, à la destruction de l’os périodontal et à l’indication d’un traitement par infliximab. Le TNF (Tumor Necrosis Factor alpha) joue un rôle majeur dans la physiopathologie de la PR. Nous suggérons que sa fonction dans la PR est régulée génétiquement par un polymorphisme situé en -308 du promoteur de son gène. Nous avons développé un bioessai qui a permis de prédire la réponse clinique à l’infliximab. La synovioline est un marqueur associé à la PR, mais est également régulée en cas de réponse à l’infliximab. A un an, l’infliximab ne permet pas de normaliser les marqueurs de la synoviale ou du cartilage, mais il inhibe la perte osseuse évaluée par densitométrie osseuse. Enfin, nous avons décrit et essayer d’expliquer différents effets secondaires : une méningite aseptique induite par l’infliximab, une leucémie myéloïde chronique associée à une tuberculose, un switch Th2 induit par le léflunomide et une inocuité hépatique de l’étanercept chez des patients porteurs de l’hépatite C