thesis

Identification de nouvelles structures membranaires au niveau des lymphocytes T et NK humains, au moyen d'anticorps monoclonaux exploitation fonctionnelle des anticorps monoclonaux

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Paris 12

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Abstract FR:

La réponse immunitaire repose principalement sur des interactions moléculaires spécifiques mettant en jeu la liaison directe ou indirecte entre les récepteurs de reconnaissance immunitaire et leurs ligands ou contre récepteurs, au même titre que les évènements fonctionnels qui font suite à ces interactions. A l'heure actuelle, la contribution des lymphocytes T et NK à l'élaboration de la réponse immunitaire est largement établie, grâce, en grande partie, a l'identification de leurs récepteurs membranaires. Les travaux présentes dans cette thèse, décrivent des structures membranaires des lymphocytes humains, récemment mises en évidence et tentent de décrire leurs implications dans divers mécanismes affectant la fonction des lymphocytes T et NK. Ainsi, la première de ces structures, reconnues par l'ACM G10. 3 qui interagit avec un épitope sialyle, est exprimé d'une part par une série de lignées cellulaires tumorales et d'autre part, par les lymphocytes B normaux. Les études fonctionnelles démontrent que l'interaction de l'ACM G10. 3 avec les lignées cellulaires qui expriment fortement l'épitope reconnu, a pour conséquence l'inhibition de leur capacité proliférative, tout en induisant la mort de ces cellules. La deuxième partie de cette thèse concerne le récepteur membranaire BY55, une molécule exprimée par l'ensemble des cellules NK d'une part et par environ 50% des cellules T CD8 + du sang périphérique ainsi que la totalité des cellules T intraépithéliales de l'intestin, d'autre part. Le phénotype BY55 + permet, par ailleurs, de regrouper la population lymphocytaire cytotoxique dans sa totalité. De plus, l'interaction spécifique de BY55 avec les molécules de classe I du CMH, à l'origine d'un signal costimulateur exclusivement en direction des cellules T activées, présente les bases moléculaires permettant d'attribuer une nouvelle fonction aux molécules de classe I du CMH, en tant que molécules costimulatrices. Enfin, dans une troisième partie de cette thèse, nous décrivons un nouvel antigène d'activation appelé BM435, dont la cinétique d'apparition s'avère semblable, (voir plus précoce dans certaines expériences) en comparaison au principal antigène d'activation, la molécule CD69. Cette structure membranaire dont l'expression n'est pas restreinte à un type de lignée cellulaire, délimite des populations minoritaires des cellules T, B, et NK du sang périphérique. De plus, le recrutement des lymphocytes par l'ACM BM435 émet un signal costimulateur aux cellules T, au même titre qu'il amplifie la capacité cytotoxique de la lignée NK, YTindi.