thesis

Analyse moléculaire de variants tumoraux résistants à la lyse induite par les lymphocytes T cytotoxiques

Defense date:

Jan. 1, 2007

Edit

Institution:

Paris 6

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

L'identification récente d'antigènes de tumeur et la mise en évidence d'expansions clonales de lymphocytes T au sein des tumeurs solides ont permis de confirmer l'existence d'une immunosurveillance antitumorale chez l'Homme. Cependant, la réponse immune antitumorale est souvent associée à une faible induction de la réponse cytotoxique et à une éradication tumorale inefficace. Compte tenu des données expérimentales récentes, la susceptibilité tumorale à la lyse par les effecteurs cytotoxiques antitumoraux, notamment les lymphocytes T cytotoxiques (CTL) est un élément essentiel à prendre en compte. Nous avons développé un modèle expérimental de sélection de variants tumoraux résistants, dans le but d’élucider les bases moléculaires de la résistance tumorale à la cytotoxicité médiée par les lymphocytes T. Nous avons mis en évidence un nouveau mécanisme d’échappement à la lyse spécifique, indépendant de la perte d’antigène et impliquant un remaniement du cytosquelette d’actine tumoral. L'étude du transcriptome des cellules tumorales nous a permis d’identifier deux gènes liés à l’actine, l'Ephrine A1 et la Scinderine, surexprimés dans le variant résistant et semblant jouer un rôle dans la régulation de la susceptibilité des cellules cibles à la lyse. L’analyse des voies de signalisation qui contrôlent le remaniement du cytosquelette du variant résistant à la lyse induite par les CTL, nous ont permis de mettre en évidence le rôle de la protéine FAK. En effet, un défaut d’activation de FAK, dépendant de la voie des Rho GTPases, pourrait être à l’origine de l’interaction altérée entre le variant résistant et le CTL, et donc une des causes potentielles de l’échappement à la lyse.