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Le développement phytoplanctonique dans la Moselle en aval de Metz et dans la Seille : mesure de la production primaire

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Jan. 1, 1992

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Institution:

Metz

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Au cours de ce travail, nous avons étudié le développement du phytoplancton dans deux rivières lorraines : la Moselle et un de ses affluents : la Seille. Nous présentons ici les résultats de trois années de mesures de la qualité physico-chimique des eaux, des niveaux de biomasse, des peuplements et de la production primaire phytoplanctonique. Le but de ce travail est de fournir des éléments qui permettront de modéliser le développement phytoplanctonique dans le bassin de la Moselle. Ces rivières, qui présentent d'importantes concentrations en éléments nutritifs : azote et phosphore sont dosés à de fortes concentrations tout au long de ces trois années de suivi. La silice dissoute, dont les concentrations sont très variables pourrait, dans la Seille, limiter la prolifération des diatomées en période d'étirage prolongé. La transparence de l'eau joue un rôle essentiel dans le développement algal : dans la Moselle, la zone euphotique est limitée aux deux premiers mètres d'eau, sur une profondeur moyenne de 3 à 4 mètres, alors que dans la Seille, la lumière pénètre jusqu'au fond de la rivière et permet la croissance de la biomasse phytoplanctonique dans toute la masse d'eau. Les biomasses, estimées à partir des mesures de chlorophylle A, ne dépassent qu'exceptionnellement les 50[mu]g/l dans la Moselle, alors qu'elles atteignent près de 140 [mu]g/l dans la Seille, classant cette rivière parmi les plus eutrophes d'Europe. Les peuplements phytoplanctoniques de ces deux cours d'eau sont dominés par les diatomées centriques responsables des blooms qui colorent les eaux en période estivale. Seules les diatomées et les chlorophycées présentent actuellement des développements susceptibles de nuire à la qualité des eaux. Les mesures de production primaire mesurées par la méthode de l'oxygène, puis par celle du carbone 14 ont démontré l'existence d'une relation hautement significative entre la biomasse phytoplanctonique et la production maximale horaire. L'équation de calcul qui apparaît comme la plus adaptée pour la modélisation de la production primaire dans nos deux rivières est l'équation de Vollenweider. Dans cette étude, les termes de production phytoplanctonique ont été calculés, mais nous n'avons pas mesuré avec précision les termes de disparition. L'étude qui apparaît comme la plus nécessaire pour compléter ce travail concerne le broutage zooplanctonique en période estivale