thesis

Etude des protéines antivirales de phytolacca americana (pokeweed) : mise en évidence d'un complexe protéique dans lequel l'activité de la PAP est inhibée ; réalisation de protéines chimériques associant la gonadotropin-releasing hormone (GnRH) à la PAP

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Besançon

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

La plante Phytolacca americana, plus communément appelée pokeweed, produit en grandes quantités des toxines protéiques appelées PAPs pour Pokeweed Antiviral Proteins. Ces toxines font partie de la famille des ribosomes inactivating proteins (RIPs). Elles bloquent la traduction en inactivant les ribosomes par dépurination de l'adénine 4324 dans une région très conservée de l'ARN ribosomal 28S. Ces RIPs confèrent une résistance virale aspécifique aux plantes qui les produisent suggérant leur participation aux mécanismes de défense antivirale. La grande sensibilité des ribosomes de la pokeweed vis-à-vis de la PAP implique l'existence de moyens de protection de la plante contre ses propres toxines. Nous avons mis en évidence au laboratoire, à l'aide d'anticorps monoclonaux, une forme complexée de PAP (PAPi) dans des extraits de feuilles de pokeweed. La PAPi possède un pI inférieur à celui de la PAP ce qui permet leur sépration par électrophorèse en condition non dénaturantes. La capacité de la PAP, sous sa forme complexée, à inhiber la traduction in vitro, est fortement réduite. Elle est cependant restaurée par dénaturation thermique du complexe. . .