thesis

Contrôle du développement testiculaire par la photopériode chez le dindon reproducteur (Meleagris gallopavo)

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Tours

Disciplines:

Abstract EN:

In most avian species, the duration of the light photoperiod and its variations are generally considered as most critical to control both precocity and persistence of gonadal development. The present studies were an attempt to increase the duration of the reproductive season in turkey males through gonadotrophin secretions stimulated by various types of photoperiods. In our experimental approach, we first optimized the frequency of semen collection (5x/wk) in order to develop a non destructive method adequate for quantitative estimates of testicular sperm production. We also developed a novel, non-radioactive method (BrdU) to study the kinetics of spermatogenesis. The lifespan of type-I, type-II spermatocytes and round spermatids were estimated to be 4. 5, 0. 5 and 2. 0 days, respectively. An experiment was also conducted to study warious reproductive characteristics of the testes in relation with the photoperiod. Our results indicated that (i) a moderately short photoperiod (10. 5:13. 5D) can stimulate sexual precocity without altering the persistence of gonadal development and, (ii) a strictly short day (7L:17D) delayed sexual maturity. Two general patterns of LH and T plasma levels were observed during the breeding cycle : an important but transitory increase under long or increasing photoperiods and a slow, gradual increase under short days. No gonadal-related effect of the photoperiod was observed on the various characteristics of spermatogenesis. We finally revealed the probable existence of a threshold of photosensibility occuring between 9H30 and 10H30 of light/day and an overall efficiency of subjective days comparable to that observed under continuous daylength.

Abstract FR:

Chez la plupart des espèces aviaires, la durée de la photopériode et ses variations sont, de tous les facteurs externes, ceux qui exercent l'effet le plus important sur la mise en place et la persistance du développement gonadique. Dans cette étude réalisée chez le dindon, nous avons tenté d'améliorer la persistance de la production de spermatozoïdes en utilisant la photopériode comme base de travail pour intervenir via le système nerveux central sur les principaux mécanismes de régulation du développement gonadique. Nous avons d'abord optimisé la fréquence des collectes de sperme (5x/semaine) pour disposer d'une méthode non destructive et représentative de la production de spermatozoïdes testiculaires. Nous avons également développé une nouvelle méthode de marquage non radioactif (5-bromo-2'-deoxyuridine) de la spermatogenèse, qui nous a permis de déterminer la durée de vie des stades spermatocytes primaires, secondaires et spermatides rondes (4,5 ; 0,5 et 2 jours). Une approche quantitative et qualitative a enfin été développée pour tenter d'établir les relations entre la photopériode et les différentes caractéristiques de la reproduction. Nous avons constaté qu'une photopériode modérément courte (10,5L:13,5D) peut stimuler précocement et durablement l'entrée en reproduction alors qu'une photopériode très courte (7L:17D) la retarde. Nous avons également observé une augmentation importante mais transitoire des taux de LH et de testostérone en jours longs ou croissants et une augmentation progressive de ces taux sous photopériodes courtes. L'analyse histologique n'a révélé aucune particularité de fonctionnement de la spermatogenèse en liaison avec la photopériode. Nous mettons aussi en évidence l'existence d'un seuil de photosensiblilité de l'espèce que nous situons entre 9H30 et 10H30 de durée d'éclairement quotidien. Enfin, nous montrons que des jours subjectifs peuvent avoir le même caractère gonadostimulant que des jours continus.