thesis

Réponse de VO₂ lors de l'exercice intense chez l'homme : le phénomène d'extra VO₂ et la cinétique de l'oxygénation musculaire

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Artois

Disciplines:

Abstract EN:

The aim of this work was to determine the effects of prior exercise and training on the VO₂ / Work Rate relationship and on the VO₂ slow component, and the effects of prior heavy exercise on the whole body VO₂ and on the muscle deoxygenation kinetics. The first and second part of the experimental study confirmed the existence of the extra VO₂ phenomenon during incremental exercise. In the first study, this extra VO₂ was not affected by prior exercise whereas the VO₂ slow component was reduced. In the second study, we have observed a decrease in extra VO₂without any change in the VO₂slow component after an intermittent training program. Therefore, prior exercise and training had not the same effect on both phenomenons. It suggests that there is a possible dissociation between these two phenomenons. The third part of this work focused on the whole body VO₂ and on the muscle O₂ utilization kinetics evaluated by the variations of muscle oxygenation at the onset of heavy exercise. Prior heavy exercise induced a faster increase in muscle deoxygenation without any change in the phase II VO₂ kinetic. It indicates the existence of a possible dissociation between the whole body VO₂ and the muscle O₂ utilization kinetics. Prior heavy exercise reduced the time delay before the increase in muscle deoxygenation at the beginning of a heavy exercise. This result suggests that O₂ utilization at the onset of heavy exercise increased faster because of an improvement in the muscle O₂ availability and/or a reduction of the “metabolic inertia”.

Abstract FR:

L’objectif de ce travail était de déterminer les effets de l’exercice antérieur intense et de l’entraînement sur la relation VO₂ / Puissance et sur la composante lente de VO₂, ainsi que les effets de l’exercice antérieur intense sur la cinétique de VO₂et de la désoxygénation musculaire. Les deux premières études ont permis de confirmer l’existence d’un extra VO₂ lors de l’exercice incrémental. Dans la première étude, cet extra VO₂ n’était pas affecté par un exercice antérieur alors que la composante lente de VO₂ lors de l’exercice à charge constante était diminuée. La deuxième partie de ce travail a montré une réduction d’extra VO₂ sans changement de la composante lente de VO₂ après un entraînement aérobie de type intermittent. L’exercice antérieur d’une part, et l’entraînement d’autre part, n’avaient donc pas le même effet sur ces deux phénomènes. Cela ne permet donc pas d’établir un lien entre les mécanismes responsables de la composante lente de VO₂ et ceux responsables d’extra VO₂ et cela indique qu’une dissociation entre ces deux phénomènes est possible. La troisième partie de ce travail concernait l’étude des cinétiques de VO₂ de l’organisme entier et de l’utilisation de l’O₂ au niveau du muscle évaluée par les variations de l’oxygénation musculaire au début de l’exercice intense. Un exercice antérieur intense induisait une augmentation plus rapide de la désoxygénation du muscle sans changement de la phase II de la cinétique de VO₂ de l’organisme entier. Cela indiquerait l’existence d’une dissociation entre la cinétique de VO₂ de l’organisme entier et la cinétique de l’utilisation de l’O₂ au niveau musculaire. De plus, l’exercice antérieur réduisait le temps de délai avant l’augmentation de la désoxygénation musculaire au début de l’exercice intense. Cela suggère que l’utilisation de l’O₂ au début d’un exercice intense augmentait plus vite après un exercice antérieur. L’augmentation de la disponibilité en O₂ et/ou la réduction de l’inertie métabolique pourrait expliquer cette modification.