Contribution à l'étude des séquences répétées de l'ADN nucléaire des végétaux supérieurs : structure et variabilité
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Nuclear DNA of higher plants contains a high proportion of repetitive sequences, ranging from 40 to 80 of the genome. Ln this work, we describe the molecular structure and the extent of variability for two tandemly arranged plant nuclear DNA repeats: a cauliflower satellite DNA and the wheat ribosomal DNA ( rDNA). Ln cauliflower we have characterized a nuclear satellite DNA evidenced by a Hind Ill ladder restriction diagram. Subsequent cloning and nucleotidic sequence analyses have shawn this DNA to be made up of remarkably conserved 177 pb short repeats and to be likely derived from a tRNA gene ancestor. As in · the case of "SINE" and "Hirt" sequences, we propose a retroposition mechanism to explain the amplification of this satellite DNA. Ln several wheat cultivars, rDNA was used to probe the eventual variability consecutive ta in vitro culture of somatic or gametophytic cells. Molecular hybridizations performed between restricted wheat DNA and labelled nuclear rDNA subclones have shown a variation of the organization of the nontranscribed spacer region. Morever, we have shown that the nontranscribed region of the rDNA couId be used as a valuable molecular marker to check the development of an androgenetic process.
Abstract FR:
Chez les plantes supérieures, l'ADN nucléaire contient une forte proportion de séquences répétées (40% à 80% du génome). Au cours de ce travail, nous avons étudié la structure moléculaire et la variabilité de deux séquences d'ADN végétal répétées en série: un ADN satellite du chou-fleur et l'ADN ribosomal (ADNr) du blé. Chez le chou-fleur, l'hydrolyse de l'ADN nucléaire par l'endonucléase de restriction Hind Ill a mis en évidence la présence d'un ADN satellite. Cet ADN est constitué de courtes répétitions en série (177 pb). Plusieurs unités de répétition ont été clonées et la séquence nucléotidique de quelques unes a été déterminée. L'analyse fine de de cette séquence a montré que l'ADN satellite du chou-fleur dériverait probablement d'un gène tARN ancestral. Comme dans le cas des séquences "SINE" et "Hirt", nous avons proposé un mécanisme de rétroposition pour expliquer l'amplification de cet ADN. Chez plusieurs lignées de blé, l'ADNr a été utilisé pour rechercher d'éventuelles variations somaclonales et gamétoclonales. Les hybridations moléculaires réalisées entre l'ADN restreint de ces lignées de blé et des sous-clones marqués de l'ADNr ont mis en évidence une variation de l'organisation de l'espaceur non transcrit. De plus, nous avons montré que cette même région de l'ADNr pouvait être utilisée comme marqueur pour suivre le déroulement d'un programme d'obtention d'haploïdes doublés.