Mode d'accouchement des grossesses gemellaires : etude retrospective a propos de 249 cas
Institution:
Saint-EtienneDisciplines:
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Objectifs : Observer le mode d'accouchement des grossesses gemellaires, voie basse ou cesarienne, en fonction du type de gemellite, de la presentation et du poids des jumeaux, de l'age gestationnel, des antecedents obstetricaux et sa repercussion sur la morbidite neonatale. Materiels et methodes : Nous analysons le mode d'accouchement des grossesses gemellaires, entre le 1er janvier 1994 et le 31 decembre 1999, dans le service de gynecologie obstetrique du CHU de St-Etienne. L'age gestationnel au moment de l'accouchement n'est pas un critère d'exclusion. L'etude porte sur 249 patientes et 498 enfants, après avoir exclu un cas d'interruption therapeutique de grossesse. Trois cas de mort fœtale in utero, un pour le 1er jumeau (J1) et 2 pour le 2eme jumeaux (J2) seront secondairement exclus pour permettre l'étude de deux criteres de morbidite fœtale : Apgar<7 a 5 mn et mutation en reanimation neonatale ; la mesure du pH au sang du cordon n'a pas ete realise dans tous les cas. Resultats : 108 cesariennes prophylactiques ont ete realisees (43,4 %). Sur les 141 voies basses acceptees (56,6 %), 113 ont effectivement ete realisees (80,1 %). On comptabilise 28 cesariennes en cours de travail dont 10 exclusivement sur J2. L'etude n'a pas montre de difference statistiquement significative ni sur la morbidite neonatale entre J1 et J2, ni sur la morbidite neonatale entre les accouchements par voie basse ou par cesarienne quel que soit le type de gemellite ou l'intervalle de naissance. Conclusions : La voie basse pour les présentations de J1 en siege, ainsi que pour les grossesses sur uterus cicatriciel, bien que la césarienne soit le plus souvent preferee. Pour des poids inférieurs a 1500 g, Le mode d'accouchement ne semble pas avoir de retentissement sur la morbidite neonatale. Un accouchement par voie basse avec un intervalle de naissance prolonge n'est pas un facteur d'aggravation de la morbidite de J2. Le terme le plus approprié est de 38 semaines d'amenorrhee