thesis

Ecologie de Listeria monocytogenes : relations entre phylogénie et virulence

Defense date:

Jan. 1, 2002

Edit

Institution:

Tours

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

La baisse de sensibilité vis-à-vis des ammoniums quaternaires que nous avons observée chez 7 % des souches de Listeria monocytogenes n'est pas un élément majeur de la contamination humaine, mais a permis de mettre en évidence une distribution ubiquiste du système d'efflux proton-dépendant MdrL au sein de l'espèce. Ce travail préliminaire nous a orienté vers un objectif plus général afin de comprendre pourquoi les souches de Listeria monocytogenes prédominant dans les productions alimentaires contaminées par la bactérie appartiennent majoritairement à des sérotypes différents de ceux des souches responsables de listériose humaine. Dans cette perspective, une population de 130 souches épidémiologiquement non reliées a été sélectionnée. La structure génétique de cette population a été déterminée en caractérisant génétiquement chaque souche par les profils de restriction des gènes codant les opérons ribosomaux 16+23S avec deux endonucléases et par amplification arbitraire de fragments polymorphes de l'ADN avec sept amorces. Le lien génétique entre les souches a confirmé l'existence de deux divisions phylogénétiques chez L. Monocytogenes. La structure génétique de la population a été confrontée avec la phylogénie des gènes codant pour la listériolysine, l'actine et le système d'efflux MdrL. La virulence des principaux représentants des grandes divisions mises en évidence par la phylogénie a été testé in vitro sur un modèle cellulaire en microplaque utilisant la lignée cellulaire HT-29, et de façon indirecte en testant la réponse inflammatoire aux antigènes bactériens sur un modèle utilisant des cellules mononucléées de sang de cordon ombilical. Aucune différence n'a été observée dans la virulence, ni dans la cinétique de production des cytokines pro-inflammatoires entre les souches de sérotypes 4a et celles de sérotypes 1/2a, 1/2b, 4b, quelle que soit leur appartenance phylogénétique.