thesis

Etude de la cytotoxicité de la glycoprotéine GP de l’Ebolavirus exprimée dans les cellules infectées et à l’aide d’un réplicon dérivé du flavivirus Kunjin

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Jan. 1, 2006

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L’Ebola et le Marburgvirus provoquent des fièvres hémorragiques fulgurantes avec un taux de mortalité élevé chez l’homme. Ces virus forment la famille des Filoviridae dans l’ordre des Mononegavirales. L’expression transitoire de la glycoprotéine GP de l’Ebolavirus (EBOV), espèce Zaïre, entraîne un détachement des cellules de leur matrice et une diminution du niveau d’expression de surface de différentes protéines. L’objectif de mon projet de thèse était de déterminer si cette cytotoxicité joue un rôle significatif dans le cycle de vie du virus. Nous avons mis au point un système exprimant stablement la GP à partir de réplicons dérivés du virus Kunjin. Le niveau d’expression modéré de la GP dans ce système n’est pas cytotoxique et n’affecte pas l’expression de surface des molécules étudiées. De plus, nous avons montré que les GP des virus Marburg et Reston EBOV sont elles aussi cytotoxiques, mais moins que celle de l’espèce Zaïre. Des niveaux d’expression modérés de la GP dans notre système et dans les cellules infectées semblent prévenir l’apparition des phénomènes cytotoxiques. Nous avons ensuite souhaité déterminer si le niveau d’expression de la GP est sous le contrôle d’une structure secondaire située au début du gène. Un système de RT-PCR en temps réel permettant de quantifier les différents ARN de l’EBOV a été mis au point et utilisé pour démontrer, pour la première fois, l’existence d’un gradient transcriptionnel, similaire à celui de nombreux autres Mononegavirales. L’introduction de mutations altérant cette structure du gène GP par génétique inverse s’est avérée ne perturber que subtilement le gradient transcriptionel. De telles structures sont présentes au début de chaque gène, nos données suggèrent qu’elles sont impliquées dans la régulation fine de la transcription. En conclusion, nos résultats indiquent que la GP de l’EBOV est cytotoxique lorsque surexprimée, mais pas dans les cellules infectées où son niveau d’expression est limité par différents mécanismes.