thesis

Étude de l'effet inhibiteur des phospholipases A2 secrétées sur la réplication du virus de l'immunodéficience humaine

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Jan. 1, 2000

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Nice

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Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est l'agent étiologique du syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). L'année 96 restera marquée par la découverte des corécepteurs du VIH et l'utilisation de nouvelles combinaisons pharmacologiques incluant les inhibiteurs de la protéase virale. Les conséquences immédiates de ces progrès sont d'orienter les futures approches thérapeutiques vers l'optimisation des traitements déjà existants et la recherche de nouvelles molécules inhibitrices. Cette thèse met en évidence la découverte d'une nouvelle famille d'inhibiteurs de l'entrée du VIH dans la cellule : les phospholipases A2 secrétées (sPLA2). Les SPLA2 sont des enzymes capables d'hydrolyser des glycérophospholipides libérant ainsi un acide gras et un lysophospholipide. Les sPLA2 sont présentes chez tous les mammifères et sont impliquées dans de nombreuses fonctions physiologiques. Également, les sPLA2 représentent un constituant majeur des venins animaux dans lesquels elles exercent parfois des effets toxiques. Nous montrons pour la première fois que certaines sPLA2 de venins (serpent, abeille) bloquent l'infection de lymphocytes humains par VIH avec une IC50 inférieure au nanomolaire. Cette activité antivirale n'est pas la conséquence d'un effet cytotoxique ou d'un effet virucide. En fait, l'activité antivirale corrèle avec la propriété de liaison des sPLA2 au récepteur aux sPLA2 de type N. L'utilisation d'inhibiteurs enzymatiques et de sPLA2 catalytiquement inactives montrent que l'activité enzymatique n'est pas impliquée dans le processus d'inhibition. Les sPLA2 agissent à un stade précoce du cycle viral, après la liaison du virus sur la cellule, mais avant l'étape de transcription inverse. (. . . )