thesis

La Régulation différentielle de la synthèse et de la libération des gonadotropines chez la brebis passe-t-elle par une stimulation préférentielle de sous-populations cellulaires gonadotropes ?

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Tours

Disciplines:

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Abstract EN:

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Abstract FR:

Au cours du cycle oestrien, le rapport des taux plasmatiques des gonadotropines lh/fsh varie. Cette variation, résultat d'une synthèse et une sécrétion différentielles des gonadotropines, assure le bon fonctionnement du cycle. Chez la brebis, ces hormones sont localisées dans des cellules bihormonales (contenant lh et fsh) ou monohormonales lh. Cette hétérogénéité de stockage pourrait constituer un support de la régulation différentielle. Nous avons étudié l'effet de facteurs impliques dans la régulation différentielle (gnrh, oestradiol et activine), sur la répartition de ces sous-populations cellulaires. L'administration de pulses de gnrh a des brebis dépourvues de gnrh induit une libération pulsatile de lh, sans modifier la libération de fsh, quelle que soit la fréquence (1pulse/h-1pulse/6h). De plus, l'administration de gnrh a une fréquence faible favorise l'apparition de cellules bihormonales, provenant probablement de cellules monohormonales lh synthétisant fsh sous l'action du gnrh. Ainsi, une fréquence faible de gnrh stimulerait préférentiellement la synthèse de fsh, alors que la synthèse de lh semble favorisée par une fréquence élevée. L'injection d'oestradiol induit une diminution des taux de lh et fsh, suivie d'un pic de libération. L'effet inhibiteur étant accompagne d'une diminution de la proportion de cellules bihormonales, l'oestradiol semble inhiber la synthèse des gonadotropines spécifiquement dans ces cellules bihormonales. . De plus, le pic de libération de lh et fsh est suivi d'une diminution du pourcentage de cellules bihormonales, suggérant fortement l'implication de ces cellules dans la sécrétion des gonadotropines. Le pourcentage de cellules bihormonales est également augmente avec un traitement par l'activine in vitro. L'ensemble de ces résultats suggère l'existence d'un rôle fonctionnel des sous-populations gonadotropes dans la sécrétion des gonadotropines, avec un passage possible d'une sous-population a l'autre en fonction des conditions hormonales.