thesis

Greffe de cellules immunoprotégées : mise au point d'une technique de microencapsulation, étude de la réaction cellulaire après implantation

Defense date:

Jan. 1, 1992

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Institution:

Bordeaux 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

L'implantation de microcapsules contenant des cellules sécrétrices a été récemment proposée en traitement de nombreuses déficiences physiologiques endocrines. L'un des problèmes relatif à l'élaboration de telles unités fonctionnelles hybrides est la fabrication cytocompatible d'une membrane immunoprotectrice de porosite sélective autour des cellules sécrétrices. Nous avons proposé dans la première partie de ce travail de réaliser cette membrane en utilisant des particules polymériques pré-synthétisées: les microlatex de polyacrylamide. Nous avons ainsi mis au point un protocole original de filmification adapté : la microencapsulation de cellules vivantes. Cette technique augmente considérablement la viabilité du matériel cellulaire encapsulé. Dans la deuxième partie de ce mémoire, nous nous sommes intéressés aux évènements cellulaires autres qu'immunologiques, pouvant nuire à la fonctionnalité des microcapsules lorsque celles-ci sont implantées in vivo (fibrose). Nous avons ainsi demontré qu'il était nécessaire de prendre en compte les phénomènes inflammatoires locaux qui apparaissent de manière générale autour des implants. Ceux-ci sont à l'origine de la libération de médiateurs cytotoxiques capables de tuer directement les cellules immunoprotégées (protéases, radicaux libres) ou d'induire la mise en place de la cascade inflammatoire responsable des évènements précédents au sein même du matériel microencapsulé (cytokines). Afin de réduire ces phénomènes inflammatoires, nous avons envisagé d'implanter dans des microbilles des cellules de surrénales, sécrétrices de corticoïdes. Ces hormones stéroïdiennes inhibent de manière significative l'installation de la réaction cellulaire de l'hôte à l'implant. La fibrose qui s'installe autour des microbilles vides, n'existe plus lorsque les cellules surrénaliennes sont présentes. Les populations lymphocytaires et macrophagiques sont également affectées par ces hormones. Ce protocole, qui vise à délivrer des anti-inflammatoires in situ, semble être une solution aux réactions cellulaires hostiles de l'hôte, tout au moins jusqu'à la réalisation de microcapsules totalement acceptées par ce dernier, c'est-à-dire biocompatibles.