thesis

Photosynthèse, consommation en eau et modélisation de la production chez le palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq)

Defense date:

Jan. 1, 1989

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Institution:

Paris 11

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Leaf gas exchanges of oil palm trees were studied in situ, in relation with environmental factors when water supply was not limited. Net assimilation rate and stomatal conductance were similar to that of best C3 species. Because of their great sensitivity to air vapor pressure deficit, stomates regulated strongly the transpiration rate while limiting photosynthesis. No perceptible effect of temperature was observed. A water balance study showed that 13 year-old trees extracted water on soil depth of 5 meters. Stomatal regulation appeared early with soil drying out, but was relaxed by light rains. A model was elaborated from these data. It simulates potential assimilation, real evapotranspiration, soil water content, real assimilation, respiration and carbohydrates partitioning. Measured and simulated potential production are closed to each other. Observed soil water content is similar to the calculated one. A few more investigations will be necessary to quantify the effect of soil water deficit on net assimilation.

Abstract FR:

Les échanges gazeux foliaires ont été étudiés in situ sur le palmier à huile (lignée L2T x DlOD) en relation avec les paramètres climatiques, en alimentation hydrique non limitante. La capacité photosynthétique est comparable à celles des meilleures plantes en C3 en liaison avec une conductance stomatique élevée. Les stomates très sensibles au déficit de pression de vapeur d'eau régulant fortement les échanges gazeux alors que la température n'a qu'une faible influence. L'étude du bilan hydrique au niveau d'une parcelle a montré que des palmiers de 13 ans exploitent l'eau du sol sur 5 mètres de profondeur. La régulation stomatique intervient précocement au cours du dessèchement du profil mais peut s'inverser avec l'apparition de faibles pluies. A partir des résultats obtenus nous avons pu modéliser à l'échelle de la journée l'assimilation potentielle, l'évapotranspiration réelle, le stock d'eau du sol, l'assimilation réelle, la respiration et la répartition des assimilats. La production potentielle simulée (sans déficit hydrique) se compare bien avec les rendements maxima observés dans les conditions écologiques de notre étude. L'accord entre le stock d'eau du sol calculé et celui mesuré est satisfaisant. Les hypothèses de calcul formulées dans le modèle, pour quantifier l'action du déficit hydrique du sol sur l'assimilation, devront être vérifiées par une étude complémentaire.