thesis

Mise au point et analyse de deux systèmes de transformation génétique chez l'ascomycète Sordaria Macrospora

Defense date:

Jan. 1, 1989

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Institution:

Paris 11

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

L’Ascomycète Sordaria macrospora est un système modèle pour les études de l’appariement chromosomique et de la recombinaison. Les études cytogénétiques de différents mutants d’appariement ont notamment contribué à la description des rôles des structures d’appariement lors de la méiose. Afin de poursuivre ces études à un niveau moléculaire, un système de transformation de cet organisme homothallique a été développé. Ce système est basé sur la complémentation d’un mutant déficient pour l’orotate phosphoribosyl transférase (OPRTase) par le gène sauvage homologue (gène URA-5). Ce gène de S. Macrospora a été cloné par hybridation avec la séquence déterminée. Des plasmides contenant ce marqueur ont permis la sélection de transformants après introduction dans des protoplastes d’une souche déficiente en OPRTase. Des analyses génétiques et moléculaires ont démontré que la transformation s’effectue dans tous les cas par recombinaison de l’ADN transformant avec le génome de la souche hôte. Divers types d’intégrations peuvent être mis en évidence : 50% des transformants ont intégré plus d’une copie du vecteur, et les intégrations homologues sont rares (4%). Ces intégrations sont stables mitotiquement et méiotiquement. Cette stabilité méiotique n’est pas observée dans la plupart des systèmes de transformation, et notamment dans le cas d’un organisme proche, Neurospora crassa. Afin de préciser le mécanisme d’obtention de copies multiples de plasmides dans un transformant, des expériences de cotransformation utilisant un marqueur hétérologue (le gène met2 d’Acobolus immersus) ont été réalisées. Ces expériences ont permis de montrer qu’il est possible d’introduire plusieurs plasmides dans un même noyau, et que les différents plasmides s’intègrent en un point unique dans le génome suggérant que les copies multiples interagissent par recombinaison avant l’intégration. Contrairement à la stabilité observée dans le cas de la transformation simple utilisant le gène ura5 seul, les intégrations présentes après co-transformation une forte instabilité mitotique et méiotique. Le déterminisme de cette instabilité parait être relié à la présence dans les souches utilisées du marqueur met1-55.