Rôle du système nerveux autonome dans les adaptations cardiovasculaires en hypoxie d'altitude chez l'homme
Institution:
Paris 11Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
L’hypoxie d’altitude stimule le système adrénergique, comme en témoigne l’augmentation des concentrations plasmatiques de noradrénaline (NAd) chez l’homme, ainsi que la fréquence cardiaque (Fc) au repos et à l’exercice modéré. Fc maximale diminue pour des séjours de plus de 3 jours à une altitude supérieure à 3000m. Une restauration rapide de la normoxie (inhalation d’O₂ou retour au niveau de la mer) n’induit pas une restauration complète de Fc maximale de base. La relation entre Fc et NAd est modifiée en altitude avec une diminution progressive de Fc pour la même valeur de NAd. L’atténuation de la réponse chronotrope en hypoxie pourrait être expliquée en partie par une activité vagale accrue. L’hypothèse de la diminution de la réponse des béta récepteurs, incomplètement réversible par l’inhalation d’O₂, a été confirmée par des études de perfusion d’isoprénaline. La densité des béta récepteurs sur les lymphocytes humains a été trouvée diminuée en hypoxie aiguë et chronique, confortant ainsi l’hypothèse d’une down-regulation liée à une stimulation adrénergique élevée permanente. La diminution de la réponse chronotrope en hypoxie pourrait avoir une signification homéostatique importante car le faible apport d’O₂pourrait être insuffisant compte-tenu de la forte demande d’O₂imposée par l’activité adrénergique élevée.