thesis

Polymorphisme et sélection pour la résistance aux herbicides chez les mauvaises herbes

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 11

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Abstract FR:

Notre travail traite du polymorphisme et des phénomènes de sélection chez des populations de plantes non cultivées occupant une niche écologique particulière: les champs de grandes cultures. Nous avons étudié la structure génétique d'une population de folles avoines (Avena fatua) et ses fluctuations pendant cinq années. Probablement du fait du jeu de la sélection balancée exercée par les différents facteurs culturaux, peu de phénotypes se maintiennent dans la population. Cependant, il existe un fond de variabilité génétique propre à maintenir la population dans un état d'adaptabilité potentielle. Les moteurs exacts de l'évolution constatée (augmentation d'un phénotype marqué par des besoins de vernalisation) sont encore indéterminés. L'usage répété d'herbicides a conduit à l'apparition de populations résistantes, notamment à l'atrazine. Nous avons démontré que la résistance était héritée maternellement. Puis nous avons essayé de préciser si des structures génétiques particulières pouvaient en favoriser·l’évolution et la dispersion chez une population de paturins (Poa annua). Les caractéristiques respectives des plantes résistantes et sensibles ont aussi été étudiées, tout particulièrement chez les renouées (Polygonum lapathifolium) ou nous avons mis en évidence l'effet de la température sur la croissance des différents phénotypes. L'intérêt pratique de ces recherches en malherbologie connaissance et gestion du polymorphisme afin d'éviter les infestations de plantes nuisibles; définition du seuil de nuisibilité des mauvaises herbes dans les cultures et en amélioration des plantes cultivées (compréhension des phénomènes de domestication, utilisation des ressources génétiques sauvages) a été illustré par des travaux concernant le vulpin (Alopecurus myosuroïdes) et la sétaire (Setaria viridis). Ainsi, nous avons transferé la résistance aux triazines chez une variété de millet cultivé (Setaria italica). L'étude et l'exploitation génétique de cette introgression sauvage X cultivé ont été développées à partir de rétrocroisements, de générations d'autofécondation et de l'induction d'un matériel polyploïde.