Abstract FR:

Lorsqu'on observe la societe congolaise dans son aspect culturel; aussi bien du point de vue des institutions culturelles modernes que de la culture traditionnelle, on constate que le le pays n'est pas mal nanti du tout. La litterature moderne et populaire est florissante et extremement representative en afrique, la musique est porteuse d'un message dynamique de la vie congolaise, les arts et la recherche en sciences sociales s'affirment de plus en plus, l'education dans son ensemble est une priorite majeure dans le programme de developpement national. . . En depit donc de l'existence de cette culture si vivante, on constate que le congo manque un fervent outil de diffusion de sa culture. Meme si la radio s'est constamment developpee elle ne peut combler ce vide, la television quant a elle fort couteuse ne peut couvrir l'ensemble du territoire. Quant a la presse dont la naissance remonte aux annees 50, n'a jamais pu connaitre une croissance continue au point d'inquieter les professionnels, le public et toutes les personnalites soucieuses de l'avenir du pays. Ainsi, nous nous sommes attache a comprendre dans quelle mesure une presse aussi febrile pouvait-elle promouvoir cette culture nationale dynamique: comment pourrait-elle reussir a vendre l'image de la culture aussi bien a l'interieur qu'a l'exterieur. Au dela de cette question nous avions voulu comprendre les causes de cette inconvenance et de voir dans quelle mesure pouvaiton creer un environnement culturel et une presse susceptible de favoriser l'adhesion d'une large partie de la population.