thesis

Ecrire dans la ville : prolégomènes à une pédagogie de l'architecture urbaine

Defense date:

Jan. 1, 2001

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Institution:

Lyon 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

L'architecture et la ville sont objets de l'assiduité croissante des sémioticiens pendant que la sémiotique de l'urbain reste quasiment absente de l'enseignement dans les écoles françaises d'architecture. Ce paradixe fonde le questionnement de la thèse : pouvons-nous soutenir que l'architecture est un langage et que la cité est un discours ; et que pourrions nous en déduire pour intervenir sur ces villes en mutation dont toute aménité - toute urbanité - semble absente ? Examinant en premier lieu la parole du public sur l'architecture du vingtième siècle, la thèse montre que l'architecture se comporte sinon en langage, du moins comme un ensemble de signes interprétables selon des codes cuturels. Puis une double enquête à Aix-en-Provence et à Tübingen place la représentation de la ville dans son rapport à une identité sociale, à une culture, et à la pratique qui en découle. Le fonctionnement sémiotique de la ville se fonde ainsi sur un cycle de transformations successives (concevoir, aménager, habiter, iimaginer) enchaînant plusieurs systèmes sémiotiques (la politique de la ville, l'urbanisme, la ville réelle, la ville vécue) organisés en un complexe sémiotique cyclique de la ville dans lequel la ville réelle n'est qu'une des étapes formalisées. Cette ville réelle comprend une part matérielle et une part immatérielle, ces deux parties indépendantes et indissociables constituant l'Urbatexte dont l'organisation - le rythme - plus que la valeur, fonde la signification. Dans ce cycle sémiotique, l'architecte et l'urbaniste agissent comme "metteurs en ville", mettant en oeuvre les potentialités de l'urbanité telle qu'elles sont proposées par le concept politique de la ville.