Communication contre les violences faites aux femmes : de la création aux processus de réception des dispositifs de détournement du genre
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Our thesis focuses on communication combatting violence against women, and especially on plans mobilizing gender diversion. In addition, these plans integrate men (in the camera range) and include them in the target audience. These violences are acts of men as men who target women as women. They are a social and collective phenomenon. These violences are considered via the prism of women. Gender diversion refers to disturbances of socially constructed relationships, norms or representations of women and men, female and male. We seek to a better understanding of the gender diversion concept. Considering the communication mobilizing gender diversion as a form of human and social interactions, three areas for improvment emerge: the study of gender diversion forms through their plans (their creations); the empirical study of creation, the creative processes and the producers’ intentions of influence with such plans (the creatives) ; the empirical study of the reception, reception processes and influence in reception, namely on publics made up of social subjects.First, an analysis of heterogeneous gender diversion plans, allows to identify their multiple forms that illustrate the gender hypertextuality and violence. Secondly, semi-structured and explicitation interviews with creatives allow the study of gender diversion creation. Thirdly, we are looking at the gender diversion reception (focus groups and quasi experiment).
Abstract FR:
Notre thèse porte sur la communication contre les violences faites aux femmes, et en particulier sur des dispositifs mobilisant le détournement du genre (DDG). De plus, ces dispositifs intègrent les hommes (dans le champ de la caméra) et les incluent dans le public-cible. Ces violences sont des actes d’hommes en tant qu’hommes qui ciblent les femmes en tant que femmes. Elles relèvent d’un phénomène social d’ampleur et collectif. Elles s’envisagent par le prisme des femmes. Le DDG désigne les perturbations des relations, normes ou représentations socialement construites relevant des femmes et des hommes, du féminin et du masculin. Nous cherchons à mieux comprendre cette notion de DDG. Considérant la communication mobilisant le DDG comme forme d’interactions humaines et sociales médiatisées, trois axes de recherche se dessinent : l’étude des formes du DDG à travers ses dispositifs (ses créations) ; l’étude empirique de la création, les processus créatifs et intentions d’influence des concepteur·trice·s (les créatifs) de tels dispositifs ; l’étude empirique de la réception, des processus de réception et d’influence en réception, c’est-à-dire sur des publics constitués de sujets sociaux.Premièrement, une analyse des dispositifs de DDG hétérogènes permet d’identifier leurs formes multiples qui illustrent l’hypertextualité du genre et des violences. Deuxièmement, des entretiens semi-directifs et d’explicitation avec les créatifs permettent l’étude de la création du DDG. Enfin, troisièmement, nous nous penchons sur la réception du DDG (focus groups et quasi-expérimentation).