Les différences culturelles et l'utilisation des outils de communication interne dans les organisations européennes : comparaison de deux organisations
Institution:
Montpellier 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The field of intercultural communication has been explored for 40 years. The dimensions of cultures described by Hofstede (Hofstede, 1980) and Trompenaars (Troompenaars, 1996) became references for companies facing cultural differences problems. The company culture, which organizations try to manage, unifies employees of an organization around common goals, values and behaviours. However, there are multitudes of sub-cultures within organizations (Collier, 1988) which influence employees' behaviour. Indeed, the confrontation of culture can create culture shocks (E. Marx, 2001), although people joining a company can acculturate to the company culture (Deval, 1993). European organizations are particularly exposed to the multicultural communication problems. As a matter of fact, all theories agreed that there is no unified European culture (Camilleri, 1994). In this research we have been investigating what influences employees internal communication behaviors. By internal communication, we mean, all interaction between people within the organization (Mucchielli, 2001). A series of interviews has been conducted at the EEC (the research and development centre of the European Organisation EUROCONTROL), on a representative sample of staff, in order to identify the way that its employees communicate with colleagues. We have tried to identify a correlation between one of the identification factors (nationality, gender, grade, age, seniority, hierarchical position, status, etc. . . ) and the communication profile. The results show that there is a strong correlation between seniority and communication profile. No link with nationality was found.
Abstract FR:
Le domaine de la communication interculturelle a été exploré depuis plus de 40 ans. Les dimensions de culture décrite par Hofstede (Hofstede, 1980) et Troompenaars (Troompenaars, 1996) sont devenues des références pour les organisations confrontées aux différences culturelles. Nous définirons le terme culture de la façon suivante " manières de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d'une façon à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte ". (G. Rocher, 1995) Il existe par conséquent une multitude de sous cultures dans l'organisation (Collier, 1988). Ces dernières tentent de gagner en reconnaissance et influencent le comportement des employés. La confrontation de cultures différentes peut créer un choc culturel (E. Marx, 2001). Ces chocs culturels sont parfois à l'origine de disfonctionnements au sein des organisations. La culture d'entreprise que les organisations essayent de gérer a pour objectif d'unir les employés autour de buts, de valeurs et de comportements communs. Le phénomène d'acculturation rassemble le personnel autour de cette culture d'entreprise (Deval, 1993). Les organisations européennes sont particulièrement sensibles au sujet de la communication interculturelle. En effet, toutes les théories s'accordent à dire qu'il n'existe pas de culture Européenne (Camilleri, 1994). Par conséquent, les organisations tentent de limiter les freins et les malentendus que les différences culturelles pourraient occasionner au sein du processus de communication interne. Dans cette recherche nous avons essayé d'identifier ce qui influençait le comportement des employés au niveau de leurs habitudes de communication en interne afin de déterminer l'impact de la nationalité. Nous avons défini le terme de communication interne comme toute interaction entre les gens dans l'organisation (Mucchielli, 2001).