Europe et politique culturelle scientifique : face à la société de l'information, la culture scientifique facteur d'identité européenne? du traité de Rome (1957) au traité d'Amsterdam (1997 ; ratification 1999) quarante ans de politique
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Paris 10Disciplines:
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Au XXe siècle, la science remplit une fonction de conscience européenne liée à l'éthique (clonage), aux droits de l'homme. . . La société de l'information et les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) marquent une incidence profonde sur la société européenne et accélèrent la diversification culturelle et la transformation de l'économie. Elles induisent un nouveau modèle de politique culturelle pour l'Europe qui devient un modèle de "politique culturelle scientifique" définie par le premier rapport sur la culture de l'Union européenne de 1996, le livre blanc sur l'éducation scientifique et les traités. Face à sa baisse de capacité d'innovation, face à l'obsolescence de ses systèmes de recherche et d'éducation, face à la montée du chômage malgré sa richesse, face à l'exclusion sociale, l'Europe se doit de réagir. La culture scientifique qui traduit des enjeux de pouvoir et de modernité, des enjeux économiques, sociaux, éducatifs et culturels, devient nécessaire à l'Europeen et lui permet de mieux exercer sa citoyenneté. La science et les NTIC ne valent que s'il y a un projet culturel inhérent à l'individu, un projet de politique culturelle scientifique qui leur donnent un sens. La culture scientifique, dont le concept est rattaché à la notion de civilisation, devient au moyen des politiques de l'Union, facteur d'identité européenne. Les fondements de la culture scientifique occidentale depuis l'Antiquité à Copernic, le transfert de la "raison graphique" de l'Orient à l'Occident sont analysés ici.