Le cyberjournalisme en Tunisie (1998-2002)
Institution:
Bordeaux 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Cyber journalism is a rather recent discipline. In the opinion of numerous specialists, it is still not well defined. In Tunisia, it is almost absent in spite of the colossal investments in the field of Technologies of Information and Communication. Certainly, on-line newspapers exist, but these are generally versions of the paper newspapers. The resources of the TIC, in multimedia, interactivity, spontaneity, updating are not used enough. There is on the other hand the web has been flooded by Internet users opposed to President Ben Ali's regime. For lack of an appropriate legal framework, the cyber journalist possesses neither status nor specific salary. This deficit is due to the crisis situation in the information sector finds itself, marked by censorship, auto censorship and a quasi-total absence of freedom of expression. The control and the locking of sites belonging to the opponents of the regime contributed to the growth of a two speed society, overdeveloped technologically, but atrophied concerning the applications involving the information sector.
Abstract FR:
Le cyberjournalisme est une discipline assez récente. De l'avis de nombreux spécialistes, il se chercherait encore. En Tunisie, il est presque absent malgré les investissements colossaux dans le domaine des TIC Il existe certes des journaux en ligne, mais qui sont généralement des versions des journaux papier. Les ressources des TIC, en multimédia, interactivité, spontanéité, actualisation ne sont pas suffisamment utilisées. Il y a par contre inondation de la toile par des internautes opposés au régime du Président Ben Ali. Faute d'un cadre juridique approprié, le cyberjournaliste ne possède ni statut, ni salaire spécifique. Ce déficit est dû à la situation de crise dans laquelle se débat le secteur de l'information, marqué par la censure, l'autocensure et une absence quasi-totale de liberté d'expression. Le contrôle et le verrouillage de sites appartenant aux opposants du régime du président Ben Ali ont contribué à la formation d'une société à deux vitesse, surdéveloppée technologiquement, mais atrophiée au niveau des applications intéressant le secteur de l'information.