thesis

Contribution à l'étude des freins à la publicisation du SIDA en Afrique : le cas du Niger

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Valenciennes

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Being at the cross-roads of the information and communication sciences, anthropology, sociology and political sciences, this thesis examines the mechanisms of sensitizing a new disease which is progressively becoming a worldwide pandemic; AIDS. The work aims to analyse in detail the various obstacles hampering the sensitization of the disease within the context of Niger, with emphasis on the problem raised by the issue in terms of the process. After having analysed the socio-economic and cultural context of the research framework, the study focuses on the various parties involved in the sensitization and in the modes of mobilization that they have chosen. We can therefore reveal why AIDS does not appear at the top of the political agenda and why it does not rally Niger media as much as it should. The thesis defended here pushes aside the idea of a “tacit agreement” or a “guilty lack of concern” in order to deal with the issue of sensitization as the result of interactions between the several parties involved: politicians, the media, associations, experts and even AIDS sufferers. Finally the study demonstrates how each of these groups realities (politicians, the media, as well as associative or scientific groups) influence either directly or indirectly the sensitization or not of both scientific and sociological facts of great importance such as the spreading of AIDS

Abstract FR:

Au carrefour des sciences de l’information et de la communication, de l’anthropologie, de la sociologie et des sciences politiques, cette thèse examine les mécanismes de la publicisation d’une nouvelle maladie devenue progressivement une pandémie mondiale : le SIDA. Le travail s’attache à décortiquer les différents freins à la publicisation de la maladie dans le contexte nigérien, mettant en avant la problématisation de la question en terme de processus. Après avoir analysé le contexte socio-économique et culturel du cadre de la recherche, la réflexion s’intéresse aux différents acteurs de la publicisation et aux modes de mobilisation qu’ils ont choisis. On dévoile ainsi pourquoi le SIDA n’apparaît pas au sommet de l’agenda politique, pourquoi il ne mobilise pas les médias nigériens autant qu’il serait souhaitable. La thèse défendue ici écarte l’idée d’une « connivence du silence » ou celle d’une « insouciance coupable » pour aborder la publicisation comme le résultat d’interactions entre plusieurs acteurs : les politiques, les médias, les associations, les experts et même les malades. Le travail démontre enfin comment les réalités propres à chaque champ (politique, médiatique, associatif ou scientifique) influent directement ou indirectement sur la publicisation ou la non publicisation des faits à la fois scientifiques et sociologiques d’intérêt majeur tel que l’expansion du SIDA