La professionnalisation et l'émergence médiatique de la communication scientifique à destination des non-spécialistes
Institution:
Université Stendhal (Grenoble)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
From the beginning of the seventies, it's no more possible to proceed with the analysis of the popularization of science, by only taking in account its ability to impart exact and rigorous knowledge. Communications adressed to non-captive audiences, dealing with science in popular words, are increasing. To describe thie phenomenon with its related social, cultural and economic dimensions, the concept of public scientific communication (PSC) is used. This notion not only includes, but goes beyond popularization, which should be understood in this thesis as an unidirectional practice from specialists to non-specialists. This research offers a method to analyse the evolution of PSC from its birth on. Three categories of parameters are defined so as to measure this evolution. Four movers are at the origin of its coming into existence: the problem of "technological democraty", the constraint of "the imposed mediatisation", the "social consequences of development of sciences and technologies", and finaly the relations between "science and society". The protagonists are the political and governemental powers, the research centers, the firms and compagnies, the media and the public opinions. Five categories of social functions are used in PSC: the dramatic and spectaculary celebration of values, the management of pu blic opinions, the up dating of knowledge, the "media sound-box" and the journalistic presentation of information this method of analysis is applied to the "action culturelle scientifique" of the seventies, and the to the PSC of the science centers (la Villette) of the eighties. The convergency between the "iposed media" and the "social consequences" (movers), the protagonists (except public opinions), and celebration and media sound-box (functions) defined the mediatic and profesional patterm of PSC of the eighties.
Abstract FR:
"Depuis le début des années soixante-dix, il n'est plus possible de poursuivre l'analyse de la vulgarisation, sur sa seule aptitude à transmettre ou non, des connaissances exactes et rigoureuses. Les pratiques de communication ayant la science pour objet, des contenus vulgarisés, et pour destinataires des publics non-captifs se multiplient. Le concept de communication scientifique publique (CSP), décrit l'ensemble de ces phénomènes, dont les dimensions sociales, culturelles et économiques s'imposent. Cette notion dépasse, mais englobe celle de vulgarisation scientifique, entendue comme une pratique unidirectionnelle des spécialistes vers les non-spécialistes. Cette recherche propose un modèle de compréhension, et d'analyse de l'évolution de la CSP depuis sa naissance. Trois catégories de paramètres permettent de mesurer cette évolution. Quatre moteurs président à son émergence : le problème de la "démocratie technologique", la contrainte du "passage médiatique oblige", les "enjeux dérives du développement des sciences et techniques" et enfin les relations entre "sciences et société". Les pouvoirs publics, les centres de recherches les entreprises et sociétés, les mass-médias et les opinions publiques constituent les acteurs de la CSP. Cinq types de fonctions sociales sont mises en œuvre : la célébration spectaculaire de valeurs, la gestion d'opinion, l'actualisation des connaissances, l'intégration médiatique et l'information journalistique. Ce modèle de compréhension est applique à l'action culturelle scientifique de la décennie soixante-dix, puis a la CSP des premiers centres de culture scientifique, technique et industrielle, et de la cite des sciences et industries de la Villette. La convergence des facteurs "passage médiatique oblige" et "enjeux dérives" (moteurs), des pouvoirs publics, des centres de recherches, des entreprises et des mass-médias (acteurs), et "célébration" et "intégration" (fonctions), définissent le modèle professionnel et médiatique de la CSP actuelle. "