thesis

Premières récidives de tumeurs épithéliales invasises de l'ovaire après chirurgie de cytoreduction : localisation et facteurs de risque sur une série de 73 patientes

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Jan. 1, 2011

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Abstract EN:

Background : The management of invasive epithelial ovarian carcinoma (IEOC) is controversial. There is few data describing sites of first recurrence, which are a key in deciding the appropriate treatment. Our main objective was to describe sites of first recurrence of IEOC and to analyze factors associated with recurrence site. Materiel and methods : We carried out a retrospective noncentric study, from January 2005 to December 2009, including patients with IEOC treated by initial or interval surgical cytoreduction. We analyzed the overall survival, the disease-free survival, the factors associated with different recurrence sites, and compared the overall survival depending on recurrence sites. Results : 73 patients were included, with a mean follow-up of 29,3 months (+- 17,2). Fifty-three percent had a first recurrence, at an average of 21,5 months (+- 15,5). Seventy-seven percent of patients having a relapse had a peritoneal localization, 41% a lymph node localization (among them 53% above the diaphragm) and 39% a visceral metastasis. We performed a secondary surgical cytoreduction with no gross residual in 10% of patients having a relapse. We found several factors of initial evaluation of disease that were associated with the different reurrence sites, among them the residual tumor after primary surgical cytoreduction and the hypermetabolic character of carcinosis for peritoneal recurrence, large lymph nodes initially identified by radiology for lymph node recurrence, the Sugarbaker score and the number of cycles of neo-adjuvant chemostherapy for metastatic recurrence. The overall survival was worse when recurrence involved a visceral metastasis, than tor a lumph node recurrence, that was also more pejorative than a peritoneal recurrence (p=0,001). Conclusion : Less than half the patients were relevant for a secondary surgical cytoreduction, regarding their recurrence locations

Abstract FR:

Introduction : La prise en charge de la première récidive des tumeurs épithéliales invasives de l'ovaires (TEIO) est controversée. Il existe peu de données dans la littérature décrivant les sites de récidive, qui constituent un des éléments clés pour la décision de traitement à mettre en œuvre. Notre objectif principal était de décrire les sites de première récidive des TEIO et d'analyser les facteurs associés aux différentes localisations. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique entre janvier 2005 et décembre 2009, incluant les patientes ayant eu une TEIO traitée par chirurgie de cytoréduction initiale ou d'intervalle. Nous avons analysé la survie globale, la survie sans récidive, les facteurs associés aux sites de récidive, et comparé la survie globale selon les sites de récidive. Résultats : 73 patientes ont été incluses avec un suivi moyen de 29,3 mois (+- 17,2). Cinquante-trois pour cent ont présenté une première récidive, à 21,5 mois (+- 15,5) en moyenne. Soixante-dix-sept pour cent des patientes ayant récidivé avaient une localisation péritonéale, 41% une localisation ganglionnaire (dont 53% en sus-diaphragmatique) et 39% une métastase viscérale. Dix pour cent des patientes ayant récidivé ont eu une chirurgie de cytoréduction secondaire avec résection complète. Nous avons identifié plusieurs facteurs du bilan initial associés aux différents sites de récidive, dont le résidu et le caractère hypermétabolique de la carcinose pour les récidives péritonéales, les adénomégalies radiologiques initiales pour les récidives ganglionnaires, le score de Sugarbaker et le nombre de cycles de chimiothérapie néo-adjuvante pour les récidives métastatiques. La survie globale était moins bonne quand la récidive impliquait une métastase viscérale que pour une récidive ganglionnaire, elle-même plus péjorative qu'une récidive péritonéale (p=0,001). Conclusion : Dans notre étude, moins de la moitié des patientes relevaient d'une chirurgie de cytoréduction secondaire, au vu de la localisation de leur récidive