thesis

Histoire de la presse écrite des pays arabes du Golfe de 1946 à 1981 : Arabie Saoudite, Koweit, Bahrein, Emirats arabes unis, Qatar et Oman

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Paris 2

Disciplines:

Directors:

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Abstract FR:

La presse des pays arabes du Golfe n'a fait son apparition que pendant ce siècle. D'abord en Arabie Saoudite, au Koweit et au Bahrein avant la deuxième Guerre mondiale puis au Qatar, aux Emirats arabes unis et en Oman à partir des années soixante. Les quelques journaux paraissant avant la deuxième Guerre Mondiale ont été crées grâce à l'initiative des reformateurs et intellectuels autochtones. Leurs moyens modestes ont été compensés par l'enthousiasme de leurs responsables de rédaction et par la collaboration des écrivains bénévoles qui percevaient la presse en tant que mission. Ces journaux ont également servi d'école pour les journalistes futurs. Pendant les années cinquante les journaux tant privés qu'officiels et qu'institutionnels, se sont multipliés en Arabie Saoudite, au Koweit et au Bahrein. Un développement qui a coincidé avec l'accroissement des revenus pétroliers, le début de la phase de modernisation de la zone et la montée du nationalisme arabe. Dans ce contexte relativement instable, les journaux de ces trois pays, crées et édités par des journalistes autochtones, n'ont pas échappé aux répercussions de cette situation politico-économique. La presse du Koweit et du Barhein a du en subir les conséquences. Différente est la situation de la presse entre 1961 et 1981. Cette période où les Emirats sous contrôle britannique ont accédé à l'indépendance a vu naître les premiers journaux des Emirats Arabes Unis, du Qatar et d'Oman. Elle a vu également la multiplication des quotidiens en Arabie Saoudite et au Koweit. La presse est devenue une industrie et son essor a été facilité par l'accroissement de l'aide étatique. Par rapport à la période antérieure, c'est l'âge des journaux d'information. Cependant, l'un des handicaps majeurs reste la lenteur du processur de la professionnellation des journalistes autochtones.