Abstract FR:

La presente these traite de la construction de l'image d'une ville moyenne de banlieue : mantes-la-jolie. Situee a 50 kilometres a l'ouest parisien, cette commune comporte un quartier d'habitat fort important: le val fourre, cite de 25. 638 habitants (donnees insee, 1990). Construite entre 1962 et 1977, la cite represente a ses debuts un symbole de modernite et s'y loger est le signe d'une ascension sociale certaine. Les entreprises qui s'installent dans la vallee de la seine durant la periode de reprise economique de l'apresguerre recrutent de nombreux ouvriers. Beaucoup de ceux-ci sont loges dans la z. U. P. (zone a urbaniser en priorite) du val fourre, lui conferant ainsi un caractere "populaire". Lorsque survint le second choc petrolier, beaucoup d'habitants du val fourre sont touches par les licenciements. La degradation physique des batiments, le depart massif des familles de classe moyenne vers les zones pavillonnaires, l'arrivee de nombreuses populations immigrees, l'augmentation du chomage, de l'insecurite, sont autant d'elements contribuant a la devalorisation du quartier. Des 1982, le val fourre est classe "ilot sensible" par la commission de developpement social des quartiers. En 1983, la ville de mantes signe avec l7etat et la region une premiere convention de developpement social des quartiers. L'ensemble des procedures de lutte contre l'exclusion urbaine et sociale propose par les pouvoirs publics sera deploye. Le val fourre est alors le terrain d'un certain nombre d'experimentations en matiere de developpement social, et plus particulierement en matiere de gestion. . .