Autoconservation ovarienne chez la brebis : évaluation d'un nouveau protocole de congélation : initiation de la croissance folliculaire en culture in vitro avant et après congélation
Institution:
Lyon 1Disciplines:
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La 4e de couverture indique : "La cryoconservation du tissu ovarien contenant les follicules primordiaux est une nouvelle voie de recherche pour la conservation des gamètes femelles. Nous avons travaillé chez la brebis pour la ressemblance avec l'espèce humaine en terme de morphologie et de physiologie ovarienne. La mise au point d'un nouveau protocole, à une vitesse de 2ʿC/min, avec un seeding semi-automatique, par injection de frigories (protocole B), nous a permis d'obtenir de meilleurs résultats sur la mortalité des petits follicules que le protocole standard (Protocole A) et ceci avec 2M DMSO : taux de mortalité à 8,4% (p<0,005). Ce protocole n'induisait pas la fragmentation d'ADN : le pourcentage des ovocytes TUNEL positifs, était de 27,9% dans les tissus frais, de 16,5% et de 20,8% dans les tissus congelés avec les protocoles A et B respectivement (p>0,05). En culture in vitro du tissu ovarien frais, à j4 nous avons observé une diminution significative des follicules primordiaux (de 72,9% à 18,9%) et une augmentation des follicules intermédiaires, primaires et atrétiques (de 13,7% à 30,3%, de 3,8% à 27% et de 9,4% à 22,9% respectivement). Le taux des follicules primaires marqués au PCNA a été augmenté jusqu'à j10 (75%) (p<0,001). A 30 jours de culture, la majorité des follicules étaient des follicules primaires et aucun follicule était marqué. Le passage des follicules du stade primordial au stade primaire a été réalisé pour la première fois chez la brebis. En revanche, les résultats de la culture in vitro du tissu ovarien congelé-décongelé n'étaient pas aussi satisfaisants et n'ont pas permis l'initiation de la croissance folliculaire: le pourcentage de follicules en atrésie a augmenté dès j4 (85,7%), les pourcentages de follicules primordiaux et intermédiaires ont été diminué significativement (respectivement, de 52. 3% à 5. 4% et de 27. 6% à 0. 6%, p<0. 001). Nos résultats apparaissent encourageants pour l'utilisation du tissu ovarien par autogreffe en médecine humaine et vétérinaire, avec des naissances d'agneaux après autogreffe de fragments ovariens congelés. "