Sociologie de l'image filmique, analyse de l'image en son régime mental
Institution:
Paris 5Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In the present study we only take interest to underground, and independant films and directors a motion picture film exists as a result of cutting. By deleting some scenes and assembling others into a desired sequence, most of the time the director got his film. When suddenly the film is going through a sequence to another, we ordinary say there is a cut. At this particuliar place stands what we call here a mental image. We present here an analysis, in a sociological way, of these mental impressions. From the data we got through the latter analysis, we organized our results and compared them with data and results we obtained from the observation of the common and domestic life. At last, questionning the two parts of our study, we can define our new manners of thinking, of acting, and simply of being, as Emile Durkheim did two hundred years ago.
Abstract FR:
Notre thèse se propose d'analyser sociologiquement une image filmique que nous avons choisi de définir par le vocable d'image mentale. Ceci parce que le régime en lequel travaille actuellement l'image est celui du mental. D'autre part, l'image qui circule résulte d'une pensée symbolique. Voici poses les deux paramètres primordiaux que présupposait notre recherche. L'approche se fait uniquement par analyse, selon les règles qui sont en vigueur dans les domaines sociologique et filmique, de films, de corpus de films, d'auteurs et même quelquefois d'un unique film. Les résultats sont regroupés par champ : ceux qui tendent vers un même point, i. E. Ceux qui présentent une convergence d'idée, sont regroupés et types. Nous formons ainsi des champs directionnels. Champs desquels nous pouvons partir pour émettre des hypothèses. Des lors, ce que nous cherchons à faire c'est à confronter le résultat de l'analyse filmique avec ce que nous trouvons dans la vie courante. Les correspondances nous servent ainsi à confirmer nos hypothèses. Des divergences, nous pouvons soit inférer la non validité de nos hypothèses. Soit en nous faisant la question une fois encore et différemment, nous pouvons découvrir d'autres pistes, et partant de celles-ci, émettre de nouvelles hypothèses, ou faire sur ces mêmes hypothèses premières, des propositions qui dans le primat de la recherche ne nous étaient point apparues. Nous dirons que nous avons procédé en recul ou encore par ajustement. Le chercheur dans cette démarche accomplit un mouvement entre l'image et le monde. Cette image filmique particulière étant le "sang" de notre socialité, nous circulons par la réflexion que le chercheur nous propose au cœur de cette dernière. L'image est le pivot phénoménal de notre socialité. L'image est notre mystère puisqu'elle est ce qui sous-tend notre pensée. Et pourtant l'image fait peur. Aussi bien nous faut-il questionner ce langage imaginal, pour notre part dans une optique toute sociologique, afin de découvrir son pouvoir et de nous découvrir nous même.