La scolarisation des enfants à besoins éducatifs particuliers au Sénégal
Institution:
StrasbourgDisciplines:
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Abstract EN:
This study done among valid subjects, analyses how children with specific educative needs suffering from a motor deficiency are perceived. It also assesses the impact of the contact on social representation. Through comparison of the two different sets by the contact, the results show that valid subjects, before having an experience of a deficient child’s schooling, as equally for the first set “in contact” as for the second “without contact”, have a spontaneous knowledge of the motor deficient child and are not able to avoid a negative representation which is source of fear and sadness. After having experienced for two years the schooling of their motor deficient fellow in class, valid children of the first set, about this motor deficient child and his schooling, moved from the image of a thing exterior to them, of an object, to the image of a being, a subject : “he is a child like us but different”. They are favourable to schooling in an ordinary milieu. On the other hand, the children of the second group who do not have this experience still carry, consequently, a prejudice towards the motor deficient child and his schooling in ordinary milieu. This failure of recognition related to a lack of contact, leads the opinion of the valid children within the second set in favour of a schooling in a specialized school for a motor deficient child (which can be equivalent to rejection or exclusion formulated by : “ it is better elsewhere”). The only thing that separates the two sets, is really the knowledge acquired by experience, real-life experience, the sharing of their school time with a motor deficient child in their class.
Abstract FR:
Cette étude menée auprès de sujets valides, analyse comment sont perçus les enfants à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice. Elle évalue également l’impact du contact sur la représentation sociale. Par comparaison des deux ensembles distincts par le contact, les résultats montrent que les sujets valides, avant l’expérience d’une scolarisation d’un enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice, autant pour le premier ensemble « en contact » que pour le deuxième « sans contact » ont une connaissance spontanée sur l’enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice et n’ont pu éviter une représentation négative source de peur et de tristesse. Après une expérience de deux années de scolarisation de leur camarade à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice dans leur classe, les enfants valides du premier ensemble, à propos de cet enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice et de sa scolarisation, sont passés de l’image de chose extérieur à eux, d’un objet, à l’image d’un être, d’un sujet : « c’est un enfant comme nous mais différent ». Ils sont favorables à une scolarisation en milieu ordinaire. Par contre, les enfants du deuxième ensemble qui n’ont pas cette expérience continuent de véhiculer, par conséquent, un préjugé à l’égard de l’enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice et sa scolarisation en milieu ordinaire. Cette méconnaissance liée au manque de contact, conduit l’opinion des enfants valides de ce deuxième ensemble en faveur d’une scolarisation dans un établissement spécialisé pour l’enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice (qui peut être équivalent à un rejet ou une exclusion formulé par : « c’est mieux ailleurs »). La seule chose qui différencie les deux ensembles, c’est bien la connaissance acquise par l’expérience, le vécu, le partage de leur temps scolaire avec un enfant à besoins éducatifs particuliers présentant une déficience motrice dans leur classe.