Abstract FR:

Cette thèse reproduit l'étude de la propagation d'un principe qui a été découvert dans le domaine des sciences physiques mais qui s'est propage bien au-delà. Ce principe est celui de l'entropie autrement connu sous le nom de la déperdition. Il a fallu que nous le nommions zéro impossible parce qu’il décrit assez bien et de façon Meta géométrique la déperdition. Il produit un effet certain sur toute notre culture. C’est cet effet que nous nous sommes soucies d'étudier. Cet effet se résume dans une sorte de conjuration de ce principe d'épuisement. L’intérêt par exemple pour la mort qu'on a connu ces derniers temps n'est qu'une sorte de conjuration de l'épuisement qui se révèle comme l'antonymie même du principe de finitude. C’est ainsi que la mort s'indéfini et gagne son point d'indétermination. Et le fait que l'on ne peut plus faire la part de ce qui relève du savoir simple et de ce qui obéit à cette conjuration produit alors ce que nous entendons par indétermination. Une indétermination qui est étroitement liée a la courbe de l'épuisement dont il faut croire qu'elle n'atteint jamais le zéro. C’est d'ailleurs pour cela que nous la nommions zéro impossible. La découverte par exemple de valeurs discrètes (au sens des mathématiques) décrites par la courbe a permis de construire tout le système de production qu'il soit celui du langage, de l'objet industriel, ou celui de la légitimité contre l'épuisement. Avant la découverte du zéro par les arabes, il n'y a point de production. Après le zéro non plus, ainsi qu'on est tente de le croire en pensant que sa découverte a permis un progrès en mathématique. La modernité commence avec la découverte du zéro impossible ou plutôt de son pressentiment grandissant. La production et ses formes dérivées c'est-à-dire l'échange, la croyance, la légitimité. . . Tous sont frappes d'indétermination puisqu'ils sont lies au zéro impossible. Croire par exemple n'est plus en fonction d'une certitude ou d'un doute mais il est lie à l'épuisement. Croire est lie à cette sorte d'indétermination. . .