Contribution à une étude sur la mort en Islam, le cas d'une ville marocaine : El Jadida
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Paris 5Disciplines:
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Si le déni de la mort en occident et corollairement la dévalorisation, voire la désacralisation des rites mortuaires a obtenu un large écho sous la plume des sociologues et anthropologues, la mort au Maghreb en général et au Maroc en particulier, n'a fait l'objet que de fort peu de recherches, et encore ne l'sont-elles été que de manière fragmentée. Sans doute les rites mortuaires sont-ils en train d'évoluer sous l'influence de la modernité et de l'économie. Toutefois, la situation n'a pas encore atteint le degré occidental dans le refus de la mort. Certes, l'angoisse face a la mort est présente, mais l'aspect social, la solidarité du groupe, les rites ainsi que l'aspect eschatologique tendent à la camoufler et essaient de la compenser en partie. De même, les prescriptions religieuses autour de la mort ainsi que la théâtralisation des rites demeurent-elles importantes. La mort au Maroc est donc bien le support de l'éthique sociale et des croyances; en étudiant les pratiques et les rites a l'égard de la mort, on peut ainsi découvrir une partie du vécu social.