Les étudiants sénégalais en France et aux États-Unis : conditions de vie, conditions d'étude, insertion socio-professionnelle et participation au développement du Sénégal
Institution:
Paris 8Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Just like fuel, education and training (formation) are the indispensable control levers which will make developing countries take off and accelerate the walking (step) of the already developed countries. From primary school to university, so many billions invested in term of investments and infrastructures to maintain hundreds of young people in the way of the excellence and the intellectual performance. These billions are borrowed at the financier's. Unfortunately, today, with the P. A. S. Which came, as a blow with a club, to darken the economic and financial future of developing countries, Senegal does not any more succeed in satisfying the numerous financial requests of his people and his university community. University is not any more the ideal so dreamed and these young students, just like a stampede, leave it and go in France and to the United States to continue their studies. The real reason being the research for the good property to be. Excellent conditions of study, fed by the high sense of the education and the education of these countries, may make of them geniuses(engineerings). However, in pitiful living conditions, even chronic, supported by the lack of stock exchanges (scholarships) and helps (assistants), next to deprived parents, these young students struggle in enormous difficulties. What obliges some to abandon the studies whereas the others, having had their diplomas, do not bring in and continue their road towards Canada and United States. Nevertheless, Senegal borrowed billions to form them. At its current stage, this student emigration, is a real bleeding and a cancer for the development of Senegal. If it is revisited, she can supply technically competent and politically aware men to boost this country which has all the predispositions to develop.
Abstract FR:
À l’image du kérosène, l’éducation et la formation sont les leviers indispensables qui feront décoller les pays en voie de développement et accélérer la marche des pays déjà développés. Du primaire à l’université, tant de milliards investis en terme d’investissements et d’infrastructures pour maintenir des centaines de jeunes dans la voie de l’excellence et de la performance intellectuelle. Ces milliards sont empruntés chez les bailleurs de fonds. Malheureusement, aujourd’hui, avec les P. A. S. Qui sont venus, comme un coup de massue, assombrir l’avenir économique et financier des pays en développement, le Sénégal ne parvient plus à satisfaire les nombreuses sollicitations financières de son peuple et de sa communauté universitaire. L’université n’est plus l’idéal tant rêvé et ces jeunes étudiants, à l’image d’un sauve-qui-peut, le désertent et vont en France et aux États-Unis pour continuer leurs études. La véritable raison étant la recherche du bien être. D’excellentes conditions d’étude, nourries par le sens élevé de l’éducation et de l’éducation de ces pays, sont susceptibles de faire d’eux des génies. Cependant, dans des conditions de vie lamentables, voire chroniques, appuyées par le manque de bourses et d’aides, à côté de parents démunis, ces jeunes étudiants se débattent dans d’énormes difficultés. Ce qui obligent certains à abandonner les études tandis que d’autres, ayant eu leurs diplômes, ne rentrent pas et continuent leur chemin vers le Canada et les États-Unis. Pourtant, le Sénégal a emprunté des milliards pour les former. A son stade actuel, cette émigration estudiantine, est une véritable hémorragie et un cancer pour le développement du Sénégal. Si elle est revisitée, elle pourra fournir des hommes techniquement compétents et politiquement conscients pour relancer ce pays qui a toutes les prédispositions pour se développer.